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Boehringer Ingelheim va investir 65 millions d’euros à Saint-Priest

Pour faire face à la demande croissante en vaccins aviaires dans le monde, Boehringer Ingelheim va investir près de 65 millions d’euros dans un bâtiment high-tech sur le site Lyon Porte-des-Alpes, à Saint-Priest dans la Métropole lyonnaise.

Une annonce qui intervient six mois après l’inauguration de son nouveau siège France dédié à la santé animale au coeur du Biodistrict de Lyon-Gerland.

Le groupe allemand vient ainsi de poser la première pierre d’un bâtiment de 5 700 mètres carrés sur le site de Lyon Porte-des-Alpes. Baptisé F2IVE (Formulation and Filling of Inactivated Vaccines Extension), ce projet se traduira par la réalisation d’une structure sur trois étages – dont 1 000 mètres carrés de salle blanche – dédiée à la formulation et à la répartition de vaccins aviaires.

« La consommation de volaille ne cesse d’augmenter dans le monde, ce qui explique la demande croissante en vaccins aviaires. Dans ce contexte, le site de production , à Saint-Priest, allait arriver à saturation à l’horizon 2020. Il fallait donc anticiper et trouver des capacités de production additionnelles », explique Erick Lelouche, président de Boehringer Ingelheim Santé Animale France.

Concrètement, le futur bâtiment abritera deux lignes de formulation, une ligne de répartition flacons multi-formats et une zone de répartition poches.

Création nette de 42 emplois sur le site

Le chantier a débuté en mars avec la phase de terrassement pour une livraison au printemps 2020.

De cette unité de production high-tech sortiront alors les premiers lots industriels d’une gamme de vaccins aviaires, destinés à l’ensemble du marché mondial, à l’exception des Etats-Unis.

Quinze mois après l’acquisition de Merial par Boehringer Ingelheim, en janvier 2017, ce nouvel investissement va générer la création nette de quarante-deux emplois, essentiellement du personnel qualifié : cadres de flux et de maintenance, techniciens de production.

« Un tel investissement confirme les engagements pris lors du rachat, la volonté de Boehringer Ingelheim étant clairement de placer la France, et notamment Lyon, au cœur de sa stratégie de croissance sur le marché de la santé animale », assure Erick Lelouche.

 Ce nouvel investissement va permettre, à terme, de multiplier par trois sa capacité de production de vaccins inactivés.