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 Avec 491 268 habitants à Lyon, en 2011 contre 472 305 en 2006, et le franchissement de la barre des 1,3 million d’habitants pour l’agglomération lyonnaise, la plus importante métropole rhônalpine a vu sa population croître en cinq ans de 0,8 %. Le Rhône pèse désormais plus du quart de la population régionale. Une croissance que l’on ne retrouve ni à Grenoble et encore moins à Saint-Etienne, en fort recul démographique.

 Lyon et le Grand Lyon confortent leurs titres de première métropole régionale lors de la divulgation de la population légale (*) de toutes les communes de Rhône-Alpes intervenue en ce début d’année 2014.

 Si globalement Rhône-Alpes voit sa démographie rester très dynamique entre 2006 et 2011, elle le doit surtout au développement péri-urbain, à l’exception de Lyon intra-muros.

 Avec 6 283 541 habitants au 1er janvier 2011 Rhône-Alpes conforte, ce qui n’est pas une surprise, sa position de deuxième région de France avec une croissance démographique de 0,9 % depuis 2006.

 Le dynamisme démographique de la région Rhône-Alpes tient à la fois à l’excédent des naissances sur les décès, mais aussi et surtout à l’attractivité des couronnes de ses grandes aires urbaines.

 En effet, hormis Lyon qui accentue sa croissance, cette hausse démographique de 0,9 % ne tient pas au développement des deux autres grandes métropoles régionales : Grenoble et Saint-Etienne, mais à leur développement péri-urbain, au delà même de leurs agglomérations.

 Avec 157 424 habitants au 1er janvier 2011, Grenoble ne connaît qu’une croissance démographique de 0,2 %. L’agglomération grenobloise fait en revanche un peu mieux. Elle passe la barre des 400 000 habitants, passant de 397 669 en 2006 à 402 857 en 2011, soit une hausse de sa population de 0,3 %.

Toujours deuxième ville de Rhône-Alpes-mais pour combien de temps encore ?- Saint-Etienne, de son côté, a perdu plus de 7 000 habitants en cinq ans, n’affichant plus qu’une population de 170 049 habitants (- 0,9 %).

L’agglomération stéphanoise, elle, régresse moins que son chef lieu, ne perdant que 0,3 % de sa population, en passant de 378 753 habitants à 372 854 en 2011.

 Le plus fort dynamisme démographique en matière d’agglomération provient du Grand Lyon qui passe la barre des 1,3 million, passant de 1 256 485 habitants en 2006 à 1 306 972 habitants en 2011, soit une hausse de 0,8 %.

 (*) Source Insee Rhône-Alpes. Le terme générique de populations légales regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population dite totale, somme des deux précédentes.La population municipale est la seule qui évite qu’une même personne soit comptée deux fois. C’est pourquoi elle est privilégiée dans les descriptions statistiques.

Les populations légales sont actualisées tous les ans. Il fallait attendre que toutes les communes aient été recensées deux fois par la nouvelle méthode de recensement, initiée en 2004, pour observer, commune par commune, des évolutions récentes.