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Le Fondateur de Jazz à Vienne vient de lancer le « Quartier Latin Jazz Club »,  installé dans le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, dont l’inauguration aura lieu le 17 mars. Pour Lyon-Entreprises, Jean-Paul Boutellier revient sur cette dernière aventure, avec passion, comme toujours. 

J’ai créé ce club car c’est dans un club que le grand public, les amateurs et les professionnels peuvent réellement échanger et savourer leur passion pour le jazz. Et aussi, parce qu’un ville comme Vienne se doit de rester une capitale du jazz et pas seulement en juillet.

Jean-Paul Boutellier

LE Entretien ECO de Jean-Paul Boutellier

 

La retranscription

Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans cet Entretien ECO qui va être alors pour le coup, très particulier parce qu’on va parler musique et surtout, de jazz. Avec nous aujourd’hui Jean-Paul Boutellier bonjour. Alors vous êtes pour ceux qui ne le sauraient pas, le fondateur de Jazz à Vienne, en 1981 et aujourd’hui, vous lancez en face de Vienne, à Saint-Romain en Gal dans l’ancien restaurant du musée bien connu, un jazz club qui s’appelle le Quartier Latin Jazz Club. Jean-Paul, pourquoi avoir créé aujourd’hui ce tout nouveau lieu destiné au jazz ?

 

L'intégral

Et bien parce qu’on réfléchissait avec d’autres amis, que le jazz était bien bien organisé à Vienne pendant l’été mais qu’il manquait certainement d’une d’une activité courante tout au long de l’année notamment parce que il y a des amateurs et puis il y a aussi des musiciens il y a des musiciens locaux qui finalement pour s’exprimer vont à Lyon ou dans d’autres lieux et je trouvais qu’il était dommage que dans cette ville qui qui qui est consacré un peu au jazz il n’y ait pas ce ce lieu un petit peu sur sur ensemble de l’année donc on ça nous a travaillé pendant un certain temps on a commencé à faire des concerts privés j’avais trouvé des des lieux qui permettaient de recevoir des musiciens on a vu que il y avait un public qui mordait et puis des retours très positifs pour nous encourager à aller un peu plus loin et voilà on a trouvé une opportunité avec le musé Galo romain pour nous installer chez eux à partir de du 17 mars pour le premier concert c’est ça puisque il y a eu une inauguration qui a eu lieu le 4 février dernier il y a pas si longtemps mais officiellement ça ouvre ses portes donc dans cour du mois de mars d’accord le ce lieu qui enprin d’histoire parce que pour ceux qui connaissent forcément le musée Gal romain c’est quand même un musée exceptionnel c’est aussi un lieu j’imagine bien choisi pour ce Tye d’ambiance ou moi je pense que c’est un lieu de culture ouais et le jazz moi je pense c’est un demande des lieux de culture pour ce pour ce cette activité club le Jaz c’est c’est comme la musique classique c’est à la fois une musique d’écoute et une musique de distraction par certains côtés la musique classique a abandonné la distraction depuis le 19e siècle mais le jazz est maintenant un peu plus assimilé à la distraction plus qu’à de l’écoute et l’écoute ça se fait en club ça se fait pas dans des grands lieux de festival où c’est c’est un petit peu la fête les gens dans et cetera ça se fait aussi en salle de concert bien sûr mais ça se fait surtout en club et en plus en club il y a des échanges qui se font c’est en club que les musiciens se rencontrent les professionnels les amateurs les jeunes les plus anciens c’est c’est vraiment un lieu d’échange c’est un lieu de partage c’est un lieu de témoignage aussi Qui est qui est très important et toute l’histoire du jazz est justement parsemé de de choses qui sont fait en club de de Louis Armstrong qui a créé les f h s à Chicago à Charlie Parker avecp dans les années 40 à M Davis Blacky avec le le hardb enfin le le club c’est vraiment très très important dans l’évolution du jazz et ce lieu manqué à Vienne il y a beaucoup d’autres clubs à à Lyon mais on veut aussi créer quelque chose qui qui sera qui se distinguera un petit peu de ce qui se passe à Lyon on veut surtout pas être en compétition ou en concurrence oui c’est d’être complémentaire par que l’objectif artistique c’est de dénicher des groupes peu connus c’est de faire venir plutôt des têtes d’affiche comment vous vous positionnez on va on va faire un petit peu l’ensemble on va essayer de faire ensemble on a des possibilité de trouver des des têtes d’affiches le le jazz est encore très très présent aux États-Unis et New York est toujours la capitale du jazz qu’on le veille ou non donc il y a beaucoup de groupes qu’on ne voit que très rarement donc on va essayer de les les orienter lors de leur tournée journées Européennes euh de pouvoir les récupérer à Vienne on aura aussi des musiciens euh nationaux ou ou européens et puis une part importante au musiciens locaux euh moi je me suis aperçu qu’il y a pas mal de musiciens qui sont installés à Vienne il y a un conservatoire avec une classe de Jazz à Vienne qui a formé pas mal de gens euh il se passe quelque chose à Vienne et il faut essayer de le faire vivre sur toute l’année je crois qu’il il y a beaucoup de festival qui qui n’ont pas réussi à le fairein mais par exemple le festival de Marsillac a réussi à le faire peut-être pour des raisons Gé graphique c’est vrai un village isolé mais moi j’aimerais bien qu’à Vienne il y a une vie toute l’année sur sur cette musique et que les musiciens locaux puissent en profiter pour échanger trouver des contacts avec des internationaux qui passent et cetera vous êtes fixé un nombre de concerts par semaine par mois par actuellement on travaille sur le dimanche après-midi c’est c’est pas une mauvaise data cétait un peu par hasard parce que c’était ça nous a été un peu imposé par le musée nos concerts aura lieu le dimanche à 18h euh pour le moment on a une une fréquence d’un dimanche sur deux mais on va passer un dimanche toutes les semaines à partir de la rentrée de rentrée du mois de septembre voilà d’accord le le lieu c’est combien de plac vous pouvez accueillir à peu c’est environ 140 bienud voilà ouais d’un point de vue ça c’est côté grand public on imagine peut-être qu’on se trompe mais qu’ a aussi peut une volonté d’attirer peut-être des entreprises aussi à passer une soirée un peu particulière c’est possible oui bien sûr bien sûr c’est y a aucun problème on veut rester mettre de la programmation donc la programmation sera imposée en quelque sorte mais je pense que dans la programmation on on peut présenter un un ensemble de choses c’est pas forcément du jazz de de d’expérimentation il il y a du jazz de d’écoutes plus facile et cetera donc les entreprises sont les bienvenus on n’a pas encore fait de prospection mais les entreprises sont les bienvenus pour nous dans cette aventure c’est sûr puis ça va se développer au fur et à mesure sans doute sans doute sans doute un mot justement dans ce pour revenir un peu à à l’origine la mère dont on vous connaît c’est à-dire Jazz à Vienne aujourd’hui justement quel regard vous portez sur cette formidable aventure qui a commencé en 1981 euh c’est difficile parce que je je peux paraître toujours un peu présomptueux moi moi j’ai toujours cru parce que je bon pour moi le jazz n’a pas commencé à Vienne puisque je me suis occupé de de jazz sur Lyon depuis que j’avais 16 ans on a fait on a créé des clubs on a on a fait pas mal de concerts quasiment dans toutes les salles de Lyon de du palais d’hiver à auditorium salle Ramos des Célestis enfin toutes les salles il sont passées et c’est c’est ce qui m’a donné à à l’époque l’envie de faire un festival euh je pensais faire ce festival à Lyon ça n’a pas été possible parce que la municipalité de Lyon nous a pas finalement fait confiance pour le lancement de ce festival donc ça s’est passé à Vienne mais le festival c’est la c’est la la résultante de toute une une activité de presque 15 ans sur de de concert sur Lyon et euh je dirais que le quartier latin pour moi c’est un redémarrage qui est qui est très enthousiasment parce que je me retrouve un petit peu quand j’avais 16 ou 18 ans quand on avait que des clubs à Lyon on avait on avait un club qui était pas très loin d’ici d’ailleurs qui était rumulé et qui fonctionnait bien moi je faisais des éditions de disque on commençait à faire venir des des musiciens de de l’extérieur et puis j’avais un autre lieu à Lyon qui nous faisait confiance qui était le BC blues où on a fait énormément j’ai dû organisé disons trois ou 400 concerts dans ce lieu qui était un lieu de club et c’est là où moi j’ai découvert ce que c’était qu’un un vrai club c’està dire c’est c’estes rencontre quand on invitait des musiciens étrangers c’est c’est là où ça se passait l’échange il y avait beaucoup de musiciens qui étaient là qui plein d’admiration pour les les invités et qui avait envie de leur parler et c’était possible mais est-ce que vous pensiez que vienne pouvait prendre cette cette ampleur parce qu’aujourd’hui c’est le premier festival de jazz en France oui moi j’ai pas je pense qu’on avait on avait toutes les chances de réussit pourquoi parce qu’on avait un un emplacement était extraordinaire on était confluence de Lyon Saint-Étienne Grenoble pas très loin de de la Suisse non plus euh moi j’avais aussi l’expérience de je connaissais bien des festivals qui s’étaient lancé dans le sud de la France qui étaient des festivals liés au tourisme la plupart des à l’époque même entre eux d’ailleurs en Suisse était un festival qui était lié au tourisme on a été quasi avec martiac on a été les deux premiers festivals qui étaiit pas directement li au tourisme quoi que Marsac était un peu li au tourisme mais Vienne nétait pas du tout li au tourisme Vienne c’était vraiment une émanation d’envie et de de de faire profiter un ensemble de population de de concert de jazz et le festival de Vienne était réservé à une population qui était pas en vacances c’était essentiellement une population de la région c’était à l’approche des vacances mais c’était un élément de pour eux de qui qui préfigurit un petit peu les vacances qui on avait beaucoup de demandes à l’époque moi je m’en souviens beaucoup de gens Lonis allit à festival de Montreux allit au festival de d’antibe all à Nice mais ça coûtait cher hein c’était pas les prix des places de concert c’était le logement les voyages et cetera et on a été vraiment on s’est très vite aperçu qu’il y avait un un énorme potentiel pour créer ce festival d’ailleurs ça a tout de suite marché puisque le premier festival a fonctionné avec cinq soirées qui étaient avec plus de 15000 spectateurs et que maintenant on est à à plus de 100000 spectateurs sur uniquement sur le dans le TH Atlantique donc c’est un il a il y avait une réalité de de public qui existait puis j’allis vous parler effectivement pouramilé du du théâtre antique qui est quand même exceptionnel le plus grand de France faut-il le dire oui alors il y a des petites disputes avec avec Orange mais oui mais il est il est mieux fait que celui d’Orange je connais je connais bien orange parce que Orange il y a quand le mistral souffle c’est une horreurord voilà mais non non c’est un très beau théâtre mais il moi quand j’ai dès l’instant où on s’est installé à Vienne moi j’ai tout de suite penser au club parce qu’on a créé ensuite deux clubs pendant le festival bon l’un a disparu depuis malheureusement mais la fonction club pour moi est importante notamment il y avait beaucoup de musiciens qui se retrouvaient qui avaient joué au théâtre sur la scène du théâtre et qui se retrouver dans d’autres conditions le soir en rencontrant d’autres musiciens programmés ailleurs et ça c’est fabuleux c’est fabuleux de pour les musiciens et pour nous public et pour nous amateurs c’est c’est extraordinaire dernière question Jean-Paul Boutellier que je peux pas ne pas vous la poser c’est une vie comme ça traversée par le jazz une telle passion vous êtes tombé comment dans cette passion oh je suis tombé j’étais j’étais pas très grand je devis être adolescent c’était des des disques de mes frèr et sœurs aînées qui étaient utilisé pour danser il y a un disque dans lequel il y avait une plage de Charlie Parker qui m’a bouleversé vraiment bouleversé je je peux encore l’écouter maintenant j’aurais toujours c’est pas les larmes à l’œil le bouleversant c’est c’est aussi de la joie les larmes dans les yeux c’est du peut-être aussi de la joie oui c’est aussi de la joie et vous imaginiez quand même que cette passion d’adolescent allit vous conduire à un tel parcours non non j’ai jamais j’ai jamais fait de de projection sur sur l’avenir mais j’ai toujours été assez optimiste je je vraiment j’ai j’ai toujours pensé que ça marcha et bien c’est ce qu’on vous souhaite également pour votre nouveau club on le rappelle le Quartier Latin Jazz Club ouvert donc au musée Romain de Saint-Romain en Gal.

Bonne chance à vous Jean-Paul et merci d’être venu jusqu’à nos studio.

Merci à vous de nous avoir suivi.
Vous pouvez bien sûr retrouver cette émission sur notre site internet sur nos réseaux sociaux et bien sûr sur notre chaîne YouTube d’ici là passez une bonne fin de journée à l’écoute de Lyon Entreprise. A bientôt.