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JM Aulas sur le point de racheter la LDLC Aréna
Via sa holding familiale (Holnest) l’ancien boss de l’OL est entré en négociation exclusive avec Eagle Football Group afin de prendre la salle de sport et de spectacles, dont il était à l’origine de la création. Le montant de l’opération, qui doit se finaliser d’ici le 31 mai, est estimé à 160 millions d’euros.

 

Le phénix renaît toujours de ses cendres ! La preuve. Jean-Michels Aulas serait sur le point de revenir du côté de Décines et du Groupama Stadium dont il est – faut-il le rappeler- le grand bâtisseur. Et ce, par la grande porte. Concrètement, celui qui a présidé aux destinées de l’Olympique Lyonnais, plus de trente ans, vient en effet d’entrer en négociation exclusive, via Holnest, sa holding familiale, avec Eagle Football Group (ex OL Group, ndlr), pour le rachat d’OL Vallée Aréna. A ce stade des négociations, le montant de la transaction se monterait à près de 160 millions d’euros. JMA ne s’est pas encore exprimé publiquement sur le sujet. A contrario de l’OL qui s’est fendu d’un communiqué dans lequel il est spécifié : « OL Groupe informe que des discussions exclusives et confidentielles ont été engagées avec la société Holnest en vue de la cession de la totalité des actions de la société OL Vallée Aréna (société exploitante de la LDLC Aréna)… Cette période d’exclusivité s’étend jusqu’au 31 mai 2024 ». Tout porte à croire que l’affaire pourrait être bouclée un peu avant.

La LDLC Aréna, inaugurée en novembre dernier, est le théâtre de matches de sport dont ceux de l’ASVEL en Coupe d’Europe, de spectacles et de concerts, ce qui représente une centaine d’événements par an. Si JMA remet la main sur cette enceinte, nul doute qu’il frapperait un grand coup, lui permettant de reprendre sa place dans le paysage lyonnais. Cette réussite viendrait également pointer l’échec de Tony Parker, le patron de l’ASVEL, un temps candidat au même rachat avec un consortium composé notamment de l’entrepreneur russo-hongrois Alexeï Fedorychev.

Pour l’OL, cette vente est devenue un enjeu majeur du groupe détenu par John Textor qui ne cesse de se séparer des activités périphériques au football masculin ( cession de la section féminine fin 2023 à Michele Knang, ndlr) qui est est devenu l’axe central de la politique maison. En somme, l’idée est de rétablir les comptes du club qui affichait près de 60 millions d’euros de perte encore récemment, selon  les chiffres officiels publiés lors de ce premier trimestre, et qui se préparerait à une introduction à la bourse de New-York, très prochainement.