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Pour la première fois en 2017, la pollution aux particules fines a respecté les normes européennes…

Une date historique ! 2017 est la première année au cours de laquelle, la région Rhône-Alpes a respecté les normes européennes en restant au-dessous du seuil des 35 jours de dépassement desdites normes, en ce qui concerne les particules fines (PM10).

Depuis qu’Atmo est chargé de traquer la pollution, ce n’était jamais arrivé.

 Une étude réalisée par l’Observatoire Atmo, l’organisme donc chargé de détecter la pollution et de lancer l’alerte en cas de dépassement, révèle en effet que la qualité de l’air s’est améliorée l’année dernière. Si la tendance était déjà progressivement à l’assainissement de l’air, 2017 a marqué un véritable tournant, selon cette étude.

La courbe de la pollution de l’air apparaît en pleine inversion., même si, comme le reconnaît Atmo,  les conditions climatiques ont été « particulièrement clémentes ».

 L’Observatoire ATMO ne cache pas son enthousiasme : « Les efforts pour l’amélioration de la qualité de l’air portés par l’Etat, les collectivités, les acteurs économiques et les citoyens commencent à porter leur fruits ».

 C’est, du moins, ce que révèle une étude réalisée par ce même Observatoire, où plusieurs données viennent confirmer cette tendance.

 Parmi elles, on retrouve notamment le nombre de journées par an touchées par la pollution aux particules inhalables (dites PM10).

 Les standards européens autorisant 35 jours par an, l’année 2017 est la première où la région parvient à se placer sous cette limite. Ce seuil varie selon les emplacements des détecteurs de pollution, mais la très grande majorité se situe sous les 35 jours.

L’Observatoire rappelle néanmoins que ces efforts doivent être pérennisés dans le temps, d’autant que certains polluants continuent de dépasser les valeurs fixées par la Commission Européenne.

 En effet deux polluants continuent toutefois à dépasser les valeurs fixées par la réglementation : le dioxyde d’azote (essentiellement sur des zones à proximité du trafic) et l’ozone (essentiellement dans le sud de la région et sur les zones d’altitude).

 De ce fait, la région reste inscrite à l’agenda du contentieux engagé par Bruxelles.