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Après « Ma Pièce Bellecour, » création à Lyon, d’une deuxième « Maison d’hôte pour entreprises », place des Jacobins

Dopées par le succès rencontré, Céline Paravy-Atlan et Dominique Damoy, à l’origine de la 1ère « Maison d’hôte pour entreprise » lyonnaise, à deux pas de la place Bellecour, viennent d’en créer une seconde, surplombant cette fois la place des Jacobins. Et envisagent de développer leur concept toujours pas imité dans d’autres villes de France…

Décembre 2012. Sur un secteur plutôt encombré, celui des lieux de séminaires et d’événementiels pour entreprises, deux Lyonnaises réussissent à proposer un concept original. Qui à ce jour n’a pas encore été imité : « La Maison d’hôte pour entreprise ».

Un concept qui connaît un succès immédiat. En croissance de 40 % l’année dernière, « Ma Pièce Bellecour » a accueilli 145 événements, soit 4 300 visiteurs pour un chiffre d’affaires annuel de 366 000 euros euros. Un joli score.

Cette idée de « Maison d’hôte pour entreprises » est venue de deux transfuges de la pub et de la com, Céline Paravy-Atlan, ancienne directrice de la communication d’April et Dominique Damoy, responsable d’une société d’événementiel qui installait des paddocks VIP lors des courses de Formule 1 dans le monde entier.

« Comme à la maison »

  «Notre volonté a été dès le départ de créer un espace où les entreprises se retrouvent comme à la maison, dans un lieu qui ait une vraie personnalité, une âme », décrit Céline Paravay-Atlan.

L’axe majeur du concept : « la privatisation totale du lieu par l’entreprise. » Et d’ajouter : «  Cela nous fait parfois perdre du chiffre d’affaires, mais nous y tenons :  nous ne mutualisons pas. Les entreprises apprécient et reviennent », ajoute Dominique Dormoy qui liste les entreprises clientes : le Medef, Apicil, Sanofi, La Poste, M6, Seb, Google, etc.

Les deux entrepreneuses ont affiné le concept en rajoutant un raffinement supplémentaire : « Nous voulons proposer une offre encore plus différenciante en offrant à nos clients une cuisine de marché authentique. C’est la raison pour laquelle, nous travaillons avec My Gato, une jeune femme qui a créé un laboratoire rue du Plat et Lello, un excellent restaurateur italien…»

Depuis plus de deux ans, les deux Lyonnaises constataient que si elles occupaient le créneau des réunions d’entreprises de quinze à cent personnes au sein de « Ma Pièce Bellecour », d’une superficie de 210 m2, elles ne pouvaient satisfaire les demandes des entreprises pour des réunions moins importantes, conseil d’administration, par exemple, réunissant moins de quinze personnes.

130 m2 et une rotonde donnant sur la place des Jacobins

Pour combler ce trou dans leur offre, elles ont jeté leur dévolu sur un site de 130m2 occupé auparavant par une clinique d’esthétique qui avait l’immense avantage de comporter une rotonde donnant sur la place des Jacobins, joliment habillée par une table faite sur mesure.

Banco ! Après 200 000 euros d’investissements financés par emprunt bancaire, l’intervention de leur décoratrice lyonnaiseVéronique Vincent, puis l’embauche de deux personnes, elles viennent d’ouvrir « Ma Pièce Jacobins »

On retrouve au sein de cet espace, la même personnalité à la tonalité gris clair, très contemporaine, émaillée de touches décoratives destinées à lui donner de la chaleur.

« Avec ce nouveau lieu, nous nous adressons aux petites PME, aux professions libérales, avocats, experts-comptables  par exemple », explique Céline Paravy-Atlan.

D’autres « Maisons d’hôte pour entreprises », hors de Lyon ?

 Céline Paravy-Atlan et Dominique Damoy n’entendent pourtant pas en rester là. Malgré leur succès, on l’a vu, leur concept n’a pas été imité, hormis dans une certaine mesure à Paris.

Elles ont pris conscience qu’elles avaient acquis en la matière un vrai savoir-faire. Qu’elles entendent désormais développer dans d’autres villes de Rhône-Alpes, voire dans d’autres régions de l’Hexagone.

Elles ne savent pas encore si le concept sera développé en propre à l’extérieur de Lyon, ou sous la forme d’une franchise.

Mais connaissant le dynamisme entrepreneurial de ces deux quadras, on peut imaginer que leur histoire ne va pas s’arrêter là…