Première ligne de bus à haut niveau de service : 25 minutes de trajet entre la Part-Dieu et les Sept Chemins à Bron

BHNS, qu’est-ce que c’est ? Le Bus à Haut Niveau de Service désigne un mode de transport cumulant les atouts du bus et du tramway : amplitude horaire importante (4h30-00h30), fréquence de 7 minutes en heure de pointe, vitesse commerciale entre 15 et 20 km/h grâce à une circulation en site propre intégral et à une priorité systématique aux carrefours, matériel roulant spacieux et confortable… Le premier projet de BHNS devrait voir le jour en 2026 et reliera le quartier de la Part-Dieu à Lyon aux Sept-Chemins à Bron en 25 minutes. « Cette ligne a vocation à offrir une alternative à la voiture sur un secteur très chargé en circulation », souligne Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral.

Desserte de pôles d’emploi et d’équipements majeurs

Sur un tracé de 7 km avec 16 stations, ce BHNS empruntera le boulevard Vivier-Merle puis l’avenue Félix Faure avant de remonter la route de Genas en passant par Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Bron. La ligne desservira donc des quartiers en mutation comme la Part-Dieu à Lyon, la ZAC Grandclément à Villeurbanne, les Genêts, la ZAC du site de la Clairière, le Terraillon à Bron ou encore le secteur Gimenez à Vaulx-en-Velin. Des pôles d’emploi importants se situent également sur le tracé comme les Hôpitaux Est, le Carré de Soie, le Parc du Chêne tout comme des équipements majeurs tels que des groupes scolaires des établissements sportifs et des centres commerciaux.

Un budget de 120 M€

« La ligne de bus à haut niveau de service entre la Part-Dieu et Sept Chemins est une réponse forte aux besoins de mobilité identifiés sur l’Est lyonnais et un accompagnement significatif du renouvellement urbain engagé dans les territoires traversés. Le BHNS nouvelle génération, comparable à un tramway en termes de performance et d’aménagements, sera non seulement une réelle alternative à la voiture individuelle pour les habitants des communes concernées, mais aussi l’opportunité d’une requalification urbaine qualitative, leur offrant un cadre de vie apaisé et embelli », affirme Bruno Bernard. D’ici 2030, 22 000 voyageurs/jour sont attendus sur cette ligne qui nécessite un investissement de 120 M€.

Un prolongement jusqu’à Chassieu à l’étude

Si l’essentiel du parcours est aujourd’hui clairement dessiné, certains sujets restent ouverts à la discussion. « Nous allons poursuivre un mode de concertation continue pour déterminer avec précision les points d’arrivée à chaque extrémité du tracé », confirme Jean-Charles Kohlhaas, vice-président du Sytral. Ainsi, un prolongement jusqu’à Chassieu, réclamé par certains collectifs d’usagers, est à l’étude.