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Auvergne-Rhône-Alpes : 13 pôles de compétitivité se sont installés autour de la table de l’industrie et du BTP avec l’arrivée du petit dernier, Infr@2050

Créés en 2005, les pôles de compétitivité qui visent chacun à dynamiser leur secteur économique ont tous bien joué leur rôle. Pour preuve, les douze pôles existant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes viennent d’être à nouveau labellisés par l’Etat pour une nouvelle période : 2023/2025. Issu du BTP, un petit nouveau vient de les rejoindre, le 13ème de la bande : Infr@2050.


A l’occasion de l’Assemblée générale de l’Association Française des Pôles de Compétitivité, qui s’est tenue le 27 mars dernier, l’Etat a annoncé la labellisation de 55 pôles de compétitivité pour la phase V, 2023 – 2026 sur l’ensemble du territoire national.

Confirmation que la région Auvergne-Rhône-Alpes est bien la première région industrielles française : sur ces 55 pôles, 12 issus de la Région ont reçu le renouvellement de leur labellisation.

La région Auvergne-Rhône-Alpes compte donc désormais 13 pôles.

Douze pôles ont ainsi été renouvelés pour quatre ans : Axelera (chimie) ; CARA Auvergne- Rhône-Alpes (mobilité) ; CIMES Auvergne-Rhône-Alpes (mécanique métallurgie machines robotique) ; Innov’Alliance (agriculture, agro-alimentaire, forêt) ; LyonBiopôle Auvergne-Rhône-Alpes (santé) ; Minalogic Auvergne-Rhône-Alpes (numérique et électronique) ; Nuclear Valley (énergie) ; Polymeris (plasturgie) ; Techtera Auvergne-Rhône-Alpes (textile) ; Tenerrdis (énergie) ; Végépolys Valley (agriculture, agro-alimentaire, forêt) et enfin, Xylofutur (agriculture, agro-alimentaire, forêt).

Le petit dernier : Infr@2050

Et désormais on a assisté à cette occasion à l’arrivée d’un petit nouveau qui passe du statut de Cluster à celui de pôle de compétitivité : Infr@2050, dédié au secteur du BTP et porté par le cluster Indura, mais pas que.

Infr@2050 a en effet été créé à l’initiative des clusters Indura et EcorseTP, ainsi que par l’Irex (Institut pour la Recherche Appliquée et l’expérimentation en Génie Civil). Il a pour objectif de travailler sur l’innovation dans les infrastructures de transport et de l’énergie, en vue de décarboner le secteur…

Ce pôle a donc été créé pour permettre aux infrastructures et aux territoires « de réussir la transition écologique. »

Selon ses initiateurs, « l’Objectif d’Infr@2050 est de contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone de la filière de la construction et des infrastructures. »

A noter qu’il est l’unique pôle national dédié aux infrastructures de transport et aux travaux publics.

4 800 membres au total

Accompagnés par la Région à hauteur de 5 millions d’euros pour l’année 2023, ces pôles de compétitivité regroupent près de 4 800 membres.

Un chiffre qui témoigne de leur utilité pour accompagner les projets de l’industrie.
Rappelons que ces pôles de compétitivité regroupent des entreprises, des structures de recherche et des établissements de formation, ayant vocation à dynamiser l’innovation et à favoriser le développement économique sur le territoire régional.

Ils permettent ainsi de soutenir et d’accompagner des projets portés par les entreprises.
Pour Stéphanie Pernod, 1ère vice-présidente de la Région déléguée à l’Economie, pas de doute à avoir, « ce sont nos pôles de compétitivité qui vont nous permettre de rester la première région industrielle de France… »

Acceptons en l’augure…

Photo, les initiateurs du nouveau pôle de compétitivité, Infr@2050 : Philippe Gotteland, directeur de l’Irex, Franck Gautheron, directeur d’Indura, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie lors de la labellisation d’ Infr@2050 en tant que nouveau pôle de compétitivité.