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Une nouvelle venue dans le monde des biotechs lyonnaises déboule avec une levée de fonds de… 130 M€ : Amolyt Pharma

Pour une société biotech, lyonnaise de surcroît, c’est une levée de fonds de grande ampleur qui vient d’être bouclée : 130 millions d’euros.

Amolyt Pharma, c’est d’elle dont il s’agit, est spécialisée dans les maladies endocriniennes rares.

A l’aide de cette somme conséquente, son créateur et dirigeant, Thierry Abribat, (photo) entend bien « accélérer la croissance d’Amolyt Pharma et de son portefeuille au niveau international ».

En septembre et octobre derniers, Amolyt avait présenté des résultats positifs de deux cohortes issues de sa phase II évaluant son traitement, appelé AZP-3601, baptisé énéboparatide, destiné à lutter contre l’hypoparathyroïdie.

Amolyt Pharma, est une société spécialisée dans le développement de peptides thérapeutiques ciblant les maladies endocriniennes rares.

Ce financement a été mené par Sofinnova Partners et codirigé par Intermediate Capital Group.

Cédric Moreau, associé chez Sofinnova Partners et Toby Sykes, associé directeur chez ICG, rejoignent à cette occasion le conseil d’administration d’Amolyt.

L’opération a également bénéficié de la participation de nouveaux investisseurs, parmi lesquels des fonds gérés par Tekla Capital Investment LLC, et CTI Life Sciences ; ainsi que des investisseurs existants : Andera Partners, Novo Holdings, Kurma Partners, EQT Life Sciences, Innobio 2 (géré par Bpifrance Investissement), Crédit Agricole Création et Relyens Innovation Santé/Turenne Capital, etc.

Amolyt prévoit d’utiliser ces fonds pour faire progresser son portefeuille de produits en développement.

La première maladie rare visée, l’hypoparathyroïdie provoque un manque de production de parathormone, impliquée dans la régulation du taux de calcium.

L’hypoparathyroïdie touche plus de 100 000 personnes en Europe, dont une grande majorité de femmes.

Le traitement d’Amolyt, un peptide synthétique homologue de l’hormone naturelle, vise à rétablir ce défaut de sécrétion de la parathormone jusqu’à aboutir à enlever la supplémentation en calcium pour les patients.

Après avoir bouclé sa phase II, Amolyt s’apprête à démarrer une phase III dès 2023.

Mais derrière l’énéboparatide, Amolyt souhaite avancer aussi sur un deuxième candidat-médicament, l’AZP-3813, destiné, lui, au traitement de l’acromégalie, une autre maladie endocrinienne rare, peu connue, mais qui concerne aussi des milliers de patients…