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La société iséroise Serge Ferrari veut lever entre 36 et 45 millions d’euros en Bourse

L’entreprise de la Tour-du-pin spécialisée dans les matériaux composites innovants a débuté son placement en Bourse qui va se poursuivre jusqu’au 18 juin. Le prix de l’action a été fixé dans une fourchette située entre 10,96 et 13,38 euros. Est-ce qu’elle va faire aussi bien que Visiativ ?

  La question que les cambistes se posent : après Visiativ qui avait mis la barre très haut, la nouvelle société rhônlapine candidate à la Bourse, en l’occurrence Serge Ferrari, va-t-elle faire aussi bien ?

 Les ambitions sont là en tout cas. Les opérations sont lancées depuis le 4 juin et dureront jusqu’au 18 juin à travers une augmentation de capital. Plus de trois millions d’actions nouvelles vont être mises sur le marché à un prix situé dans une fourchette, selon la demande, entre 10,96 et 13,38 euros.

 Sur la base d’un prix médian, ce serait donc 36,4 millions d’euros qui seraient levés sur le marché si l’opération correspond aux vœux des dirigeants de « Serge Ferrari ».

 Si la demande est forte, aussi forte que celle qui a porté Visiativ, ce seraient, à travers une possibilité de surallocation, près de 45 millions d’euros qui seraient alors levés.

 En fonction du succès plus ou moins prononcé de l’opération ce serait le compartiment B ou C d’Euronext qui serait choisi pour la cotation.

 CMC-CIC qui a pris un engagement de souscription pour 5 millions. En outre, 145 000 actions seront à émettre dans le cadre d’une augmentation de capital réservée aux salariés.

 La société de la Tour-du-Pin qui a réalsié en 2013, 140 millions d’euros de chiffre d’affaires, a choisi CM-CIC Securities comme chef de file de l’oépration, tandis qu’Allegra Finances est le conseil de la société.

 L’entreprise qui ambitionne d’investir dans son développement 100 millions d’euros, de 2014 à 2018 compte utiliser 35 % des fonds levés pour son développement commercial, 25 % pour la Recherche&Développement et 40 % pour investir dans l’outil industriel.

 Le Groupe précise en outre dans son prospectus d’introduction en Bourse « qu’il n’exclut pas de saisir toute opportunité de croissance externe qui pourrait se présenter. »