Toute l’actualité Lyon Entreprises

Bruno Cabut succède à Christian Brunet à la tête de l’UPA Rhône-Alpes 

Beaucoup de pain sur la planche pour cet artisan boulanger qui prend les rênes d’une Union Professionnelle Artisanale, plutôt discrète jusqu’à présent, mais qui entend désormais faire entendre sa voix.

Ce n’est pas un inconnu, puisqu’il cumule déjà de nombreuses fonctions. Bruno Cabut, 53 ans, actuel Président de la CGAD (métiers de l’alimentation) et vice-Président du Sirha, a été nommé, pour trois ans, à la Présidence de l’Union Professionnelle Artisanale (UPA), qui représente quelque 127 000 entreprises artisanales de la région Rhône-Alpes.

Ayant obtenu son brevet technicien Hôtelier 1974 1977 à Thonon les Bains et doté d’un BTS Gestion des Hôtels Restaurants 1977-1979 Lycée Jean Drouin à Paris, il part d’abord pour les Etats-Unis, à Chicago, comme assistant de direction pendant un an pour Holiday in en 1980.

De retour en France, il effectue un passage chez le célèbre pâtissier-chocolatier lyonnais, Maurice Bernachon, avant de reprendre en 1990, la boulangerie familiale avec son frère Christian, après plusieurs années de salariat dans l’entreprise familiale.

Il est président de la Maison de la Boulangerie Rhône et Rhône-Alpes, président de l’Association des Métiers de Bouche Rhône, président de la CGAD Rhône-Alpes, membre du Bureau de la Chambre de Métiers Régionale Rhône-Alpes, vice-président du Conseil Economique et Social Rhône-Alpes, vice-président du Sirha et Président de la Commission Formation Professionnelle CMA 69

Sa feuille de route, en tant que patron de l’ensemble des artisans de la région Rhône-Alpes ? « Amplifier le mouvement et faire entendre le mécontentement des artisans en haut-lieu ! »

Il précise : « Des accords ont été engagés par le Gouvernement avec les partenaires sociaux en janvier dernier, il s’agit désormais que cela soit réellement traduit sur le plan législatif. »

Il ajoute : « Nous nous sommes, par exemple, engagés à accompagner l’insertion des jeunes, aux côtés de l’Etat. Ce défi est accessible si l’Etat et les collectivités nous donnent enfin les moyens d’y arriver ! C’est la raison pour laquelle, je m’engage à cet égard, à poursuivre, voire à amplifier le mouvement initié par mes prédécesseurs au sein de l’UPA ».

Beaucoup de pain sur la planche dans son nouveau mandat pour cet artisan boulanger : porter le projet de Small Business Act à la française, défendre la TVA à 5 %, amener à ce que soit réformé le statut de l’auto-entrepreneur et le pacte de l’artisanat, mettre en œuvre la réforme des retraites…

Il s’est enfin donné pour tâche de « fédérer plus encore les trois confédérations représentées au sein de l’UPA, la CAPEB (artisanat du bâtiment), la CNAMS (fabrication et services), la CGAD (métiers de l’alimentation) et enfin la CNATP (travaux publics et paysagistes), membre associé. »