Chef d’entreprise, patron de la Fédération du PS, David Kimelfeld, dauphin désigné de Gérard Collomb

Qui pour succéder à Gérard Collomb en 2020 à la mairie de Lyon ?

Le maire de Lyon avait déjà depuis quelque temps sa petite idée. Il l’a rendue publique à l’occasion de la rentrée : il s’agit de David Kimelfeld, premier vice-président de la Métropole chargé de l’économie ; mais aussi maire du 4e arrondissement de Lyon.

Gérard Collomb a affirmé qu’il ferait « tandem avec lui pour les prochaines municipales » en 2020. « Si j’étais élu président de la Métropole, il pourrait être un excellent maire de Lyon.« 

Il est vrai aussi que le maire de Lyon qui est également sénateur devra alors faire des choix, le cumul des mandats s’appliquant alors.

Le conseil constitutionnel avait donné en 2014 la possibilité de cumuler les fonctions de maire et président de la Métropole à titre transitoire entre 2015 et 2020 « afin de permettre la mise en place des institutions de la métropole de Lyon.« 

Pour David Kimelfeld, il s’agit là d’une « belle reconnaissance. » « Maintenant, le travail est devant nous. Il faudra gagner aussi bien à la Ville qu’à la Métropole en 2020 ».

Pour lui, « les projets développés à la Métropole devront se décliner à la ville. » En cas de victoire dans les deux hypothèse, le travail se fera donc en parfaite symbiose.

Qui est David Kimelfeld ? Il vient du monde de l’entreprise. Il est entrepreneur dans le transport maritime, à la tête d’une société-Tepmare-qui envoie des conteneurs au départ de tous les ports européens, et qui emploie une trentaine de salariés.

Il est également patron de la Fédération du PS. « C’est la première fois que le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste est un chef d’entreprise. Il s’agit pour moi d’un signe fort. Il y a quelques années, une telle désignation n’aurait pas été possible, j’en serais sorti avec du goudron et des plumes ! Cette fois, à l’occasion de cette élection, il n’y a pas eu l’ombre d’un débat », avait-il déclaré alors à Lyon-Entreprises.

Et David Kimelfeld d’ajouter  : « Selon moi, les choses évoluent dans le bon sens. Pourquoi ? Parce que ce fait montre que le Parti Socialiste est clairement désormais un parti social-démocrate, incarné par un président de la République et un Premier Ministre qui le sont tout autant. Cela signifie aussi que l’on ne peut pas jouer contre les entreprises qui participent à la dynamique du pays.

Nous avons tout à gagner à échanger avec les patrons des petites entreprises. Il faut qu’on les entendent, il nous faut connaître leurs soucis, leurs préoccupations… »