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Jean-Michel Bérard (Esker) intégre la start-up américaine TermSync

On se plaint souvent que les sociétés américaines viennent faire leur marché en France pour acquérir nos plus belles start-up. La situation est cette fois inverse : la société lyonnaise Esker vient de prendre la majorité du capital d’une belle start-up américaine basée dans le Wisconsin.

Jean-Michel Bérard, président du directoire de la société lyonnaise Esker, société éditrice de solutions d’automatisation des processus documentaires et de dématérialisation des documents de gestion, vient d’acquérir TermSync qui vient renforcer l’offre factures clients d’Esker aux Etats‐Unis.

 Basée à Madison dans l’état du Wisconsin, qui est aussi le siège d’Esker aux Etats-Unis, TermSync a développé et commercialise depuis deux ans un portail collaboratif innovant permettant aux entreprises de moderniser leur processus de facturation clients.

 Entièrement bâtie sur des technologies « Cloud Computing », TermSync optimise la gestion des factures de ses clients en réduisant les coûts et en accélérant les délais de paiement.

 Cette start-up connecte aujourd’hui des milliers d’entreprises, dont la National Association of Credit Management (NACM), organisation qui anime les directeurs de crédit aux Etats Unis.

 L’équipe de TermSync, composée de dix personnes, recherchait un partenaire stratégique capable de l’accompagner dans son développement commercial sur tout le territoire américain : elle a porté son choix sur la société lyonnaise.

 De son côté, Esker souhaitait renforcer son offre existante de gestion des factures clients en prenant mieux en compte les besoins spécifiques des entreprises américaines.

 Pour la direction d’Esker, « La mise en commun des capacités commerciales et marketing d’Esker aux Etats-Unis et de la plateforme développée par TermSync est clairement complémentaire et génératrice de forte croissance pour lnos offres respectives. »

Esker réalise 65 % de son chiffre d’affaires à l’international

 Et d’ajouter : « Au-delà de cet aspect opérationnel, Esker s’appuiera sur l’expérience et les technologies de TermSync pour renforcer la dimension collaborative de l’ensemble de ses propres solutions. »

 Le prix d’acquisition payé par la filiale américaine du groupe intègre une composante variable significative (33 %). Celle-ci sera versée aux actionnaires cédants en fonction de la performance réalisée à l’issue d’un délai de deux ans. Par ailleurs, 20 % de la valeur estimée de la transaction sera payés au moyen d’actions Esker.

Esker réalise 65 % de son chiffre d’affaires à l’international, dont 41% aux Etats-Unis. Elle est coté sur le compartiment Alternext de la Bourse. Son cours a crû de 13 % à 18 euros depuis le début de l’année.