Nommé directeur général délégué, Bertrand Neuschwander devient le n°2 de SEB

Bertrand Neuschwander, 52 ans (diplôme d’ingénieur de l’Institut national agronomique de Paris-Grignon et MBA de l’INSEAD), vient de prendre du galon. Il vient d’être propulsé n°2 du spécialiste lyonnais du petit électro-ménager, comme directeur général délégué de SEB, avec pour mission d’assurer, sous la présidence de Thierry de la Tour d’Artaise, la conduite opérationnelle du groupe.

Après avoir entamé sa carrière au sein d’Arthur Andersen & Cie en 1987, il intègre Apax Partners & Cie, où il se focalise sur le secteur des marques de grande consommation et de la distribution spécialisée et accompagne la reprise et le redressement de la société Sephora.

En 1995, Bertrand Neuschwander est promu à la tête du groupe Aubert, qui devient, sous son impulsion, le pionnier européen de la distribution d’articles de puériculture en magasins spécialisés.

Ayant assuré la direction générale de Devanlay-Lacoste entre 2005 et 2009, il soutient son développement, en féminisant l’offre-produit et les magasins, en repositionnant la communication sur la mode et le haut de gamme et, enfin, en améliorant l’image de la marque Lacoste auprès des jeunes générations.

C’est en 2010 que Bertrand Neuschwander rejoint le groupe SEB, au poste de directeur général adjoint en charge des activités.

A ce titre, il était chargé des trois unités du groupe : électrique culinaire, articles culinaires et soin du linge de la personne et de la maison ; mais aussi du développement de ses différentes marques : Tefal, Rowenta, Krups, Moulinex, All-Clad, Lagosti.

Les résultats du Groupe ces dernières années montrent qu’il a su piloter cet ensemble, en s’appuyant sur l’innovation, permettant à SEB de s’imposer sur des marchés à valeur ajoutée, à l’instar d’un des plus beaux succès de la firme d’Ecully : la friteuse sans huile.

Le comité de rémunération du Groupe a rendu public les émoluments du nouveau directeur général : une rémunération annuelle fixe de 500 000 euros, assortie d’une rémunération annuelle variable de 80 % de la rémunération fixe, si les objectifs de performance sont atteints et plafonnée à 125 % de la rémunération fixe ; le tout assorti de droits aux stocks options.