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En Auvergne-Rhône-Alpes, l’optimisme des chefs d’entreprises sur la situation économique au plus haut, malgré les matières 1ères et les difficultés de recrutement…

Le moral des chefs d’entreprises de la région Auvergne-Rhône-Alpes grimpe un peu plus chaque semaine, au rythme du déconfinement par étapes, engagé depuis le 9 mai.

C’est ce qu’indique l’Observatoire de la crise Covid-19 de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes dont les travaux sont menés en partenariat avec le Medef et la CPME.

12 % des chefs d’entreprise en sur-activité !

Chaque semaine voit un nouveau plafond dépassé.

Ainsi, l’optimisme sur la situation économique générale continue de progresser : 63 % des chefs d’entreprise se disent optimistes ou plutôt optimistes : une hausse de six points par rapport à la dernière enquête, début mai.

12 % des chefs d’entreprises se disent même en sur-activité.

En corollaire, le chiffre d’affaires est en progression pour 63 % des entreprises en mai. Il est vrai que la comparaison se fait avec le mois de mai 2020 qui avait été en partie sous confinement.

C’est l’industrie qui repart le plus fort, suivie des commerces et des services.

Pour l’heure, ce moral au plus haut n’est pas encore atteint par les deux obstacles rencontrées en cette forte reprise.

Ainsi 60 % des entreprises reconnaissent être touchées par la hausse des prix des matières premières, fournitures ou composants : + 6 points. Et de reconnaitre que “c’est le frein principal au développement de l’activité.”

Les entreprises s’attendent même à des prix en hausse jusqu’à la fin 2021, voire au-delà.

L’autre problème rencontré est celui des difficultés de recrutement : 42 % des entreprises se disent fortement touchées. Circonstances aggravantes : 12 % des entreprises connaissent dans le même temps des problèmes de disponibilité de leurs collaborateurs en cette sortie de confinement.

Pour un tiers : risques de défaillances élevé

Enfin, interrogés sur leur perception du risque de défaillances d’entreprises dans leur environnement économique, un tiers des chefs d’entreprises interrogés juge ce risque élevé (31 % élevé et 2 % très élevé), soit un recul de 15 points en trois mois.

On peut imaginer qu’avec la fin du couvre-feu décrété le 20 juin et l’annonce de la fin de l’obligation du port du masque à l’extérieur, associé à la baisse régulière et rapide de la pandémie, le moral des chefs d’entreprise auralpin puisse connaître dans les jours qui viennent une nouvelle hausse.

Il est vrai que le fait que la croissance en France devrait cette année s’établir à pas moins de 6 % selon la Banque de France à de quoi attiser cet optimisme…