Toute l’actualité Lyon Entreprises

Les Voies Lyonnaises, ces 13 autoroutes pour vélos de l’exécutif écologiste qui doivent sillonner la Métropole ont du mal à passer
Après l’échec du projet de téléphérique, c’est la grande affaire de l’exécutif écologiste de la mairie de Lyon et de la métropole censée marquer le mandat des Ecologistes : les Voies Lyonnaises.

Entendez ces treize « autoroute pour vélos » d’une longueur globale de 355 km d’ici la fin du mandat, telles que certains les appellent, qui du Nord au Sud et de l’Ouest à l’Est de la Métropole sont censées accompagner le développement rapides des deux roues dans la Métropole. et favoriser les modes doux.

Or, ces Voies Lyonnaises ont déjà du retard à l’allumage.

Qui plus est, , un certains$

nombre de maires, LR pour la plupart, sont vent debout ontre ces projets qui ne sont pas de leur fait, mais traversent leur commune, provoquant un certain nombre de problèmes, ce qui pose la question de la concertation autour de ces autoroutes pour vélos, même si l’exécutif se targue d’avoir rassemblé 6 000 personnes dans le cadre de ces concertations..

Le plus actif de ces premiers magistrats opposants à ces projets cyclistes est Philippe Cochet, le maire LR de Caluire-et-Cuire.

Sitôt connu le projet de tracé de la Voie Lyonnaise n°7, il a fait savoir haut et fort son opposition.

Et pour cause : elle passait par la Voie Verte destinée aux piétons de Caluire-et-Cuire qu’elle bétonnait d’une certaine mesure. Un comble.

L’ancien député a même lancé sur ce sujet sensible dans sa commune une pétition en ligne qui a réuni pas moins de 14 500 signatures !

Un succès qui a fait reculer l’exécutif écologiste puisque le Progrès nous apprend que la Métropole de Lyon vient de renoncer à faire passer cette Voie Lyonnaise n°7 par la Voie Verte caluirarde. Le projet est ainsi ajourné à 2030, ce qui constitue une façon de l’enterrer ad aeternam…

Cette victoire pourrait bien par ailleurs encourager les autres maires de la Métropole opposés au projet de Voies Lyonnaises dont le tracé pose aussi problème dans la traversée de leur commune.

Perspectives VL4 Pressensé / Alsace et VL2 Avenue Viviani

Ces oppositions ont pour effet de freiner le développement de ce réseau d’autoroutes pour vélos dont seulement pour l’heure une dizaine de kilomètre a été réalisée.

Parmi les maires en première ligne, figurent ceux de Bron, Limonest, Tassin-la-Demi-Lune, voire Oullins. Là encore, dans cette dernière commune la maire LR, Clotilde Pouzergue a aussi lancé une pétition contre le passage en sens unique de « la Grande Rue » destinée à faire passer la VL6.

A Limonest, c’est le maire centriste, Max Vincent qui est entré en rebellion, suite au remplacement d’une voie de bus par une piste cyclable, en l’occurrence, la VL4.

Ces treize voies Lyonnaises doivent passer parfois dans un urbanisme parfois très contraint, d’où ces conflits qui au fur et à mesure de leur déploiement ont tendance à enfler.

Et ce n’est sans doute pas fini !

A telle enseigne que Bruno Bernard a bien été obligé de concéder « rencontrer quelques difficultés » à inscrire dans la Métropole ces Voies Lyonnaises de la discorde.

Mais cette fois, pour l’exécutif écologiste pas question de baisser les bras comme pour le téléphérique abandonné en rase campagne.

Ainsi, Fabrice Gagnon, le « Monsieur Vélo » de la Métropole en tant que vice-président aux mobilités se donne un objectif la construction de 90 kilomètres de Voies Lyonnaises d’ici un an, en l’occurrence d’ici l’été prochain.

« Les travaux de la VL 8 à la Tour-de-Salvagny et Dardilly et ceux de la VL 5, le long du Boulevard urbain débuteront prochainement », annonce ainsi la Métropole qui sur ce sujet veut se présenter plus volontariste que jamais.