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Le plus grand cinéma d’Auvergne-Rhône-Alpes avec 3 101 fauteuils a posé ses écrans sur le toit de la Part-Dieu

L’UGC, leader des complexes cinématographiques dans la Métropole lyonnaise avec un total de 51 salles ne pouvait pas rester en dehors de la profonde transformation du centre commercial de la Part-Dieu qui vise à attirer, après son agrandissement et sa modernisation en cours d’achèvement, 40 millions de visiteurs par an.

Installé dès l’ouverture au sein du centre commercial, l’UGC avait connu dans les années 70 des affluences record allant jusqu’à 1,4 millions de spectateurs par an.

Puis les salles ont vieilli, le public attiré par les salles en VF (version française) se révélait moins cinéphile : ces dernières années, le nombre de spectateurs était tombé aux alentour de 500 000.

Un hall d’accueil cathédrale

Il fallait que l’UGC relève le gant. Les salles de cinéma qui étaient installées à l’intérieur du centre commercial ont migré, à l’occasion de la transformation du centre de shopping, sur le toit avec un complexe XXL qui en fait le plus grand complexe d’Auvergne-Rhône-Alpes avec ses 3 101 fauteuils et ses 18 salles sur trois niveaux.

Cette volonté superlative du nouvel UCG Ciné Cité se traduit dès l’entrée avec un hall d’accueil cathédrale de… 17 mètres de hauteur et de 1 000 m2, signé de l’architecte des lieux, Alberto Cattani.

L’ensemble du complexe qui fait travailler 35 personnes représente une superficie totale de…15 000 m2.

Les 18 salles, dont trois en 3D, explique Franck Chapon, le directeur de l’ensemble des salle UGC de Lyon, allant de 102 à 352 fauteuils, sont destinées à accueillir “tous les types de public, tous les types de film.”

 

Franck Chapon, directeur des salles UGC de Lyon

L’ancien UGC n’accueillait que des films en VF (version française). Là les VO (versions originales) vont être nombreuses, assure Franck Chapon, dans le but d’attirer à nouveau les cinéphiles qui s’étaient éloignés de la Part-Dieu.

“Nous avons équipé le complexe des dernières technologies”, précise Franck Chapon. Des fauteuils sont équipés de rehausseurs intégrés dans certaines salles pour permettre un meilleur confort pour les enfants. Les espaces entre les fauteuils ont également été agrandis.

« L’objectif était de revenir dans le 21e siècle, à hauteur de l’exigence des spectateurs », confirme Franck Chapon

Chaque film trouvera sa place et chaque spectateur trouvera son film. On attendait vraiment d’avoir un outil à la dimension de notre ADN avec une programmation diversifiée à destination de tous les types de public », se félicite-t-il.

La clientèle des entreprises aussi visée

Avec l’irruption dans le ciel de la Part-Dieu de ce nouveau méga-complexe, la concurrence va d’autre part s’aviver sur le front de l’événementiel, car l’UGC vise aussi la clientèle des entreprises.

Deux salles pourront ainsi être louées pour des évènements privés : fête d’entreprise, lancement de nouveaux produits, etc.

“Nous savons que sur ce créneau nous avons du potentiel, même si ce n’est pas notre cœur de cible. Nous ne nous mettrons cependant pas de pression à cet égard sur les chiffres, “précise le directeur des salles UGC lyonnaises.

L’UGC entend bien pour faire vivre son nouveau vaisseau cinématographique, multiplier les événements tout au long de l’année, avec, bien sûr, des avant-premières, des rencontres avec les équipes de films, des soirées thématiques autour de films documentaires ou films cultes, ou encore des programmations d’opéras d’ores et déjà prévus, ainsi que des festivals.

Et pour commencer c’est le Festival Lumière qui donnera le “la” : démarrant prochainement, il verra pendant toute sa durée, une salle qui lui sera dédié.