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Salon de l’auto de Lyon : tout faire pour éviter la sortie de route

Soixante constructeurs cette année seulement au lieu d’une centaine en 2007. Il manquera Nissan, Audi, Mini, Land Rover, Isuzu et d’autres. Mais les organisateurs du 14ème salon de l’auto de Lyon qui ouvrira ses portes dans quinze jours tablent, contrairement à Francfort en forte baisse, sur une fréquentation similaire à celle de la dernière édition. Un très gros effort de communication a été entrepris pour pallier la crise : GL Events, l’organisateur, a dû sacrifier sa marge.

Le groupe lyonnais GL Events dirigé par Olivier Ginon croit au salon de l’auto de Lyon. Supprimer la manifestation lyonnaise cette année aurait obéré son avenir. Envers et contre tout, il a tenu à maintenir le seul salon reconnu par les constructeurs et plus grosse manifestation automobile, malgré tout de l’année 2009, pour mieux rebondir en 2011 (le salon est biennal).

Malgré la défection d’une certain nombre de constructeurs, tels Nissan, Audi, Mini, Land Rover, Ssangyong, Isuzu et d’autres, la diminution de la taille des stands de ceux qui seront malgré tout présents (37 000 m2 d’exposition seulement), l’organisateur lyonnais de salons et d’expositions a décidé non seulement de maintenir la manifestation, mais de mettre le paquet en matière de communication. « Près de 500 000 invitations ont été distribuées. Pour la première fois, nous avons communiqué sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes », explique Nathaly Avallet, la nouvelle directrice du salon.
Un effort sans précédent qui  a un coût, et ce, malgré la baisse du chiffre d’affaires du salon qui tombe cette année à 2,5 millions d’euros. « GL Events a décidé de sacrifier sa marge », précise Nathalie Avallet.

Les organisateurs du salon de l’automobile de Francfort qui se déroule en ce moment annoncent une baisse de fréquentation de 20 %. Le salon de l’auto de Lyon  a tout fait pour éviter de connaître un sort similaire. « Outre l’important effort de communication et les nombreuses invitations qui seront distribuées, il faut bien comprendre que le salon de Lyon est, contrairement à celui de Francfort, un salon vendeur », explique Patrice Gallavardin, président du salon. Et de préciser : « Il y aura des équipes de vendeurs sur les stands. On pourra y négocier son ancienne voiture, essayer celle que l’on veut acheter, remplir son bon de commande. A cet égard, le salon à un rôle irremplaçable. » Il est vrai que près de 3 000 voitures avaient été vendues lors de la dernière édition en 2007. Combien cette année ?

Tout a été fait, malgré ce contexte de crise, pour attirer le chaland : De la DS3 à la nouvelle C3 Citroën, en passant par la Fluence ou la Nouvelle Megane Renault Sport ou les dernières BMW, près de quarante nouveautés constructeurs sont annoncées dont quinze en première nationale. Comme à Francfort, les nouvelles voitures vertes et notamment électriques et hybrides devraient également connaître  un franc succès. Un village « éco-mobilité » sera consacré à cette tendance lourde de l’industrie automobile, avec de nombreuses animations à la clef.
Sans oublier le rêve avec une expo autour des 100 ans de la mythique marque Bugatti relancée par Volkswagen.

Restera à l’issue du salon, le 11 octobre au soir à faire les comptes. Dans un souci de transparence et pour motiver les troupes Nathalie Avallet assure que la fréquentation et les résultats commerciaux seront rendus publics tous les jours.

-Salon de l’auto de Lyon,  du 3 au 11 octobre, de 10 h à 20 h,  à Lyon Eurexpo. Entrée : 10 euros (tarif réduit à 5 euros à partir de 17 h).

Photo : La nouvelle DS3 Citroën sera l’un des clous du salon.