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Les projets ambitieux de développement de l’hôtellerie à Lyon qui vise l’ouverture de 3 000 chambres de plus à l’horizon 2015 vont-ils être mis à mal par les derniers chiffres-mauvais- concernant la fréquentation hôtelière dans le Grand Lyon et partant, d’un chiffre d’affaires nettement en baisse ? Sans doute, si le mouvement perdure.

La chute est conséquente. Les performances hôtelières enregistrées en mai 2012 dans le Grand Lyon s’affichent en forte baisse par rapport à mai 2011.

 En effet, la diminution du taux d’occupation (-12 %) associée à des prix moyens en recul (-3.6 %) a provoqué une diminution du chiffre d’affaires en baisse de plus de 15 % (*).

 C’est simple, les hôteliers lyonnais ont dû faire face à une activité moins soutenue que les mois précédents en raison notamment des ponts du mois de mai, d’une météo capricieuse, le tout sur fond de campagne électorale qui a, comme à chaque élection, eu un impact négatif sur l’activité hôtelière.

 Toutes les catégories d’hôtels ont été touchées par ce ralentissement. L’hôtellerie haut de gamme a été la moins impactée par la baisse du taux d’occupation (- 9.7%), limitant le recul du chiffre d’affaires à -12,9 %.

 Baisse du puvoir d’achat oblige, les hôtels super-économiques ont été les seuls à enregistrer une hausse de leurs prix moyens (+5,2 %), ce qui leur a permis de compenser la perte de fréquentation (-11,4 %) et donc de limiter le recul de leur chiffre d’affaires à -6,8 %.

 L’hôtellerie économique et moyen de gamme ont le plus souffert Avec un taux de remplissage en baisse de -13 % chacune, leurs chiffres d’affaires sont en recul de -17,9 % et de -19,9 % !

 Les performances quotidiennes montrent clairement que la baisse d’activité est apparue au cours des jours de la semaine. Le taux d’occupation du lundi au vendredi est en baisse de près de -18 % toutes catégories confondues, alors que les jours du week-end, ce dernier progresse de + 4,3 %.

 En effet, trois semaines sur les qautre que compte le mois de mai 2012 ont été perturbées par des jours fériés. Rappelons qu’en mai 2011, les quatre semaines ont été complètes, ce qui n’a donc pas affecté la clientèle affaires nombreuse à cette période de l’année.

(*) Données émanant d ela CCI de Lyon.