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Les dirigeants de TPE (Très Petites Entreprises, de 0 à 19 salariés) sont la fois optimistes, mais stressés tout-de-même. Telle est la conclusion d’un sondage selon lequel 83 % desdits dirigeants jugent de façon positive l’état de santé de leur entreprise. Plus précisément, 68 % le juge assez bon et 15 %, très bon.

Ils estiment néanmoins que la crise a fortement impacté leur niveau de stress (pour 44 % d’entre eux) et la santé financière de leur entreprise (44 %, encore).

 Pour 41 % d’entre eux, le moral en a pâti.

 Enfin, selon ces mêmes dirigeants la crise a également eu des conséquences sur le pouvoir d’achat des salariés (32 %), leur charge de travail (30 %) ou encore leur stress (29 %).

 De façon un peu atténuée, les dirigeants observent un impact de la crise finanicère sur leur propre santé (26 %), l’organisation du temps de travail et sur le nombre d’arrêts maladie (7%).

 Pour Pascal Beau, président de l’Observateur européen de protection sociale, cette enquête commandée par l’association d’assurés lyonnaise Alptis (*), illustre le fait que « les chefs d’entreprise réclament de la stabilité et de la lisibilité. Ils contestent le changement permanent de règles du jeu, que ce soit en matière économique, bancaire, financière et aussi fiscale. On ne peut pas demander à la fois aux entreprises de réinvestir, de s’engager dans des processus positifs dans le domaine social et en même temps les surtaxer. C’est incompatible. »

 (*) L’enquête a été réalisée par OpinionWay du 15 au 30 mai 2012 sur un échantillon de 503 dirigeants dont 151 adhérents d’Alptis et 352 non adhérents en France métropolitaine.