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Amélioration de la qualité de l’air en Rhône-Alpes

Un total de 53 jours d’alerte en 2014 contre 83 en 2013. De meilleures conditions météo expliquent cette diminution. Mais pour Air Rhône-Alpes, même si l’amélioration est nette depuis dix ans, des progrès restent encore à réaliser.

Moins de pics de pollution en 2014 en Rhône-Alpes. L’année dernière a été marquée par un nombre d’épisode de pollution particulièrement faible avec 53 journées d’activation du dispositif préfectoral contre 83 en 2013. Tel est le bilan effectué par Air Rhône-Alpes.

 A noter que 92 % des épisodes sont liés aux PM10, ces micro-particules qui entrent dans les bronches et sont particulièrement nocives.

 De même, les stations de mesure à proximité du trafic routier n’ont enregistré aucun dépassement de la valeur limite journalière pour les PM10.

 Sur les stations situées en dehors de toute source de pollution directe, seule la Vallée de l’Arve subit encore des dépassements de la valeur limite journalière, même si la situation s’est améliorée par rapport à 2013.

 Un hiver doux

 Cette amélioration da situation en 2014 s’explique par des conditions météorologiques particulièrement favorables avec un hiver doux limitant les rejets de particules dues au chauffage au bois non performant ainsi qu’un été pluvieux et peu ensoleillé limitant la formation d’ozone.

 Reste que l’exposition moyenne sur l’année demeure encore trop élevée pour les principaux polluants : particules (PM10 et PM2.5), dioxyde d’azote (NO2 ) et ozone (O3 ).

 Même si la situation exceptionnelle en 2014 est à nuancer, il n’en demeure pas moins qu’une tendance à l’amélioration globale de la qualité de l’air se dessine sur les dix dernières années, preuve que les efforts individuels et collectifs pour réduire les émissions de polluants finissent par porter leurs fruits.

 Pour Air Rhône-Alpes : « Restons mobilisés pour améliorer durablement la qualité de l’air dans la région ! »

 L’évolution sur dix ans

 L’évolution des concentrations moyennes annuelles montre une très nette réduction des polluants d’origine industrielle dont la baisse peut atteindre près de 80 % pour le benzène et près de 60 % pour le dioxyde de soufre au cours des dix dernières années.

 Même si la tendance est plus modérée pour les PM10, PM2.5 et le NO2, elle n’en est pas moins réelle avec des baisses régulières de -45 % à -15 % sur dix ans selon le polluant considéré.

 L’O3 (Ozone) est le polluant pour lequel l’évolution est la moins marquée (-7 %) car sa formation est surtout dépendante des conditions météorologiques estivales (ensoleillement).