Aoste, leader français de la charcuterie et des salaisons choisit Lyon pour ouvrir sa 1ère boutique

« C’était un choix naturel pour nous. Nous n’avons pas mis beaucoup de temps pour décider que notre implantation devait être de Lyon », explique Bruno Gil, chef de groupe marketing au sein de la société Aoste.

 Le leader français de la charcuterie et de la salaisons, dont l’origine lointaine est issue de la petite commune iséroise d’Aoste, mais dont le siège est à Saint-Priest dans l’Est lyonnais et la plupart des unités de fabrication sont rhônalpines, a porté son dévolu sur Lyon pour ouvrir sa première boutique.

 Originaire du village d’Aoste en Isère et non pas du tout comme on pourrait le croire du Val d’Aoste en Italie, l’entreprise affiche ses racines à la fois régionales et tricolores.

 La nouvelle et première boutique « Aoste » est situé rue Mercière dans le 2ème arrondissement de Lyon, sur l’une des artères les plus passantes de Lyon, mais aussi l’une des plus touristiques. Bien sûr, pas un hasard.

 Un magasin rassemblant les charcuteries et salaisons de France, d’Italie et d’Espagne »

 On retrouve au sein de cette boutique « Aoste » conçue par le cabinet d’architecture intérieure lyonnais, « Carré Noir », qui s’étend sur 60 m2 , non seulement les charcuterie Aoste, jambons, saucissons, viande des grisons ou de la coppa, mais aussi les produits de charcuterie provenant des sociétés sœurs italiennes (Fiorucci) et ibériques (Navidu) présentes dans le même holding qu’Aoste : l’Espagnol Campofrio.

 De la sorte, on trouve également au sein des rayons du jambon curado au goût puissant, du chorizo ou du lomo ibérico, voire encore du jambon aux herbes ou de Parme, voire San Daniele, de la mortadelle, du speck, et autres bresaola, etc.

 « Cette boutique a pour ambition de rassembler ce qui se fait de meilleur en matière de charcuterie et de salaisons dans les trois pays les plus réputés en Europe sur ce créneau de la gastronomie : la France, l’Italie et l’Espagne », assure Nathalie Poncet, la directrice marketing du Groupe.

 Un rayon épicerie fine complète enfin cet ensemble avec une sélection de fromages à raclette, truffes, gaspacho,  moutardes, tapenade, etc. ainsi que des vins : côte-de-rhône, beaujolais ou vins italiens et du pain.

 On pourra également y manger : des ardoises de charcuterie, sandwiches, voire encore « cornets de charcuterie » accompagné de vin, sont proposés, à déguster sur place ou à emporter.

 La boutique accueillera également des animations. Ainsi, par exemple, prochainement, l’ancienne « cheffe » de la Villa Marguerite (Groupe Bocuse), Tabata Bonardi animera un atelier autour des planches créatives à base de charcuterie et de salaisons.

 A la fois une vitrine pour l’image, mais aussi un rôle pédagogique

 Pourquoi un tel magasin en propre pour un groupe qui s’appuyait jusqu’à présent exclusivement sur une foultitude de distributeurs ?

 « Il s’agit avec cette ouverture d’affirmer le leadership d’Aoste : nous voulons valoriser l’image de la marque », explique la directrice marketing.

 D’où, précise-t-elle, « notre volonté dans cette boutique de reprendre les codes de la marque Aoste avec son positionnement premium. »

 Autre objectif : « Ce magasin va avoir un rôle pédagogique : tous les consommateurs ne connaissent pas les différentes offres que nous pouvons leur proposer. »

 Egalement un site marchand en 2016

 Enfin, il s’agit pour Aoste de rencontrer directement ses consommatrices et consommateurs : « Nous n’avions pas de lien permanent avec nos clients : ce magasin va nous permettre de bénéficier de nombreux retours de leur part. »

 Si ce test se révèle positif, de nombreuses autres boutiques similaires pourraient voir le jour. Reste à vérifier l’intérêt des clients pour un site gourmand aussi spécialisé.

 Boutique en dur, mais aussi site e.marchand : dans le même temps, Aoste annonce le lancement d’un site de e.commerce au cours de l’année 2016…