Après Lyon et Grenoble, Saint-Etienne et Annecy labellisées à leur tour French Tech en juin ?

On sait qu’une première vague a permis de sacrer « French Tech » les deux plus importantes métropoles rhônalpines, en l’occurrence Lyon et Grenoble, très complémentaires, aux côtés d’Aix-Marseille, Bordeaux, Lille, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse. Soit au total neuf grandes villes rejoignant le saint des saints du Numérique.

Seule région à posséder deux villes labellisées, Rhône-Alpes va-t-elle en posséder quatre, in fine ?

Ce n’est pas exclu. Le 20 mai dernier, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargé du Numérique a annoncé qu’une deuxième et dernière vague de labellisation se déroulerait à la mi-juin.

Plus de dix candidats sont en lice pour cette dernière vague. Ce sera donc la dernière chance pour ces postulants non retenus lors de la première, parmi lesquels Saint-Etienne, mais aussi, Toulon, Brest, et les regroupements « Côte d’Azur » et « Sillon Lorrain ».

D’autres candidatures se sont depuis ajoutées dont Annecy et Avignon-Provence ; ou ont été reconfigurées. Tours et Orléans se sont par exemple regroupés sous la bannière « French Tech Loire Valley », tandis que Caen, Rouen et Le Havre ont uni leurs forces, sous l’intitulé « Normandy French Tech ».

 En effet, le 23 avril a été créé en Haute-Savoie l’association « Les Vallées du Numérique – Annecy French Tech ». Le moyen pour elle de se rapprocher des autres instances du sillon numérique alpin, de Grenoble à l’arc Lémanique.

 On y trouve, bien sûr des entreprises, ainsi que les organismes représentatifs : Outdoor Sport Valley, l’office de tourisme d’Annecy, Thésame et Citia.

L’association annonce qu’elle disposera aussi d’un lieu emblématique, comme à Lyon : les Papeteries à Cran-Gevrier qui doivent ouvrir cet été, un bâtiment de 7 000 mètres carrés destinés à favoriser le développement des entreprises de l’image en mouvement et des industries créatives avec pépinière, un espace de co-working, etc.

Le secteur du numérique rassemble en Haute-Savoie près de 600 entreprises travaillant directement dans ce secteur dans le bassin annécien, soit près de 1 300 salariés, des TPE et des PME, mais aussi quelques grands groupes comme Ubisoft (Jeux vidéo) et Sopra (logiciel).

Le territoire compte également 280 entreprises des industries créatives et de l’image en mouvement et bénéficie de l’impact de son festival du film d’animation, une référence à l’international. Une véritable filière s’est enfin mise en place dans le département avec des formations reconnues.

 Annecy et Saint-Etienne vont-elles rejoindre Lyon et Grenoble ? Les critères qui prévalent à la labellisation sont la dynamique, la concentration et la maturité des écosystèmes de start-up, facteurs clés de performance. Réponse à la mi-juin…