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Après le campus de La Doua, un douzième Ninkasi ouvre ses portes à St-Romain-en-Gal dans le Rhône

Et de douze ! Le concept Ninkasi basé sur le triptyque bières maison/burger/musique étend peu à peu sa toile sur la région Auvergne-Rhône-Alpes en quittant peu à peu la Métropole lyonnaise.

 Les créateurs du Ninkasi ne s’en cachent pas, ils se conservent la possibilité de se développer en propre dans l’agglomération. Et misent sur la franchise pour ouvrir d’autres brasseries au-delà.

 C’est ainsi que la station de ski des Ménuires dans les Alpes a vu s’installer une brasserie siglée Ninkasi.

 La douzième du nom va ouvrir prochainement ses portes à Saint-Romain-en-Gal, dans le Rhône. Fort bien située à quelques centaines de mètres de Vienne, au niveau d’un rond point et du musée de Saint-Romain-en-Gal, elle jouxte également un grand établissement scolaire, le lycée Ella Fitzgerald.

 Ce ne sera pas donc pas une brasserie gérée en direct, mais une franchise qui s’installera d’ici quelques semaines, à la place d’un restaurant (ex « Croco Grill ») qui avait déposé le bilan, avant de connaître une liquidation judiciaire.

 Sa vente aux enchères, opérée par Me Anaf, sur le site même de l’établissement, a permis au porteur du projet, Charles Mazzaglia, 55 ans, de trouver l’établissement qu’il recherchait depuis plusieurs mois sur les lisières lyonnaises.

 Il correspondait parfaitement à la taille recherchée (300 m2) ; de surcroît le prix au coup de marteau s’est révélé très abordable.

 Un investissement de 650 000 euros

 Ce qui lui permet de porter ses efforts sur l’aménagement de cet espace fermé depuis plus d’un an, à raison d’un investissement de  650 000 euros, financé sur fonds propres et crédits bancaires. 

 Actuellement les ouvriers s’affairent. Son propriétaire veut que le nouvel établissement puisse ouvrir ses portes avant la fin du mois d’avril.

 L’ancien restaurant a été entièrement « désossé » et refait complètement à neuf, cave et cuisine comprises.

 Une nécessité : il faut l’adapter aux standard Ninkasi qui incluent des concerts et donc une acoustique la plus proche de la perfection.

 A quoi ressemblera ce nouveau restaurant de 300 m2 dont l’architecture d’intérieure sera signée du Lyonnais Stéphan Revol et qui jouera comme toutes les autres brasseries du groupe lyonnais sur le triptyque bières, Ninkasi, bien sûr/concerts/burgers ?

 Au centre de la salle principale, entre les quelques piliers qui subsisteront et les murs en briques apparentes, trônera un immense bar en forme de « U ».

Un total de 200 couverts grâce à deux terrasses

 A gauche après l’entrée qui se fera côté lycée, une scène équipée. Deux petites salles accueilleront en sus les convives, dont une « qui sera dotée d’une grande table d’hôte pour douze personnes, j’aime beaucoup ce concept », explique Charles Mazzaglia. Cette dernière pourra d’ailleurs être privatisée.

 « Au total nous pourrons offrir près de 200 couverts l’été », se félicite Charles Mazzaglia. En l’occurrence : 100 à l’intérieur et 100 autres sur les terrasses. Car le futur Ninkasi bénéficiera de deux terrasses, l’une donnant sur son parking privé et l’autre située entre lui et le cabinet d’expertise comptable proche, au calme.

 « Nous serons ouverts sept jours sept, avec une très grande amplitude horaire », précise Charles Mazzaglia.

 Quinze salariés

 Une telle amplitude signifie de facto du personnel en nombre : « Nous commencerons pour débuter avec une quinzaine de personnes : huit en cuisine et sept en salle ». C’est l’agence Pôle Emploi d’une commune proche, en l’occurrence Chasse-sur-Rhône qui a été chargée d’opérer la sélection des candidatures.

 Mais qui est donc Charles Mazzaglia, l’homme qui va diriger ce nouveau venu sur la scène musicale et culinaire du Pays Viennois ?

 Passé par Johnson et Johnson

Doté d’un diplôme de l’Ecole de Commerce de Saint-Etienne, il a travaillé dans la grande distribution (Johnson et Johnson), côté merchandising. Il est également passé par le Groupe Aoste (charcuterie), avec de lancer sa société de pâtes fraiches, puis une société d’import/export près de Lyon.

 Il était à la recherche d’un nouveau projet, il a eu l’opportunité de racheter ce restaurant doté d’une licence IV et n’a pas hésité.

 C’est la raison pour laquelle il s’est lancé dans cette nouvelle aventure professionnelle, dans un secteur nouveau pour lui.

 C’est un « pro » du marketing. Nécessaire pour lancer un tel concept et pour remplir sept jours sur sept, un établissement de cette ampleur, situé loin de Lyon et de sa population étudiante, fut-il doté d’une enseigne réputée…