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Après quinze ans de disgrâce : le retour de l’andouillette lyonnaise

Elle avait disparu en 2000 pour cause de vache folle. L’andouillette lyonnaise est de retour !

 Ce produit tripier lyonno-lyonnais est fabriqué à base de fraise de veau. Mais cette partie des intestins de l’animal a été prohibée pendant quinze ans par mesure de précaution, suite à la crise de la vache folle.

 Ces abats de bovins de bovins étaient interdits à la consommation car susceptibles de contenir le fameux « prion », cet agent pathogène impliqué dans la transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob à l’homme.

 Avec l’interdiction des farines animales et surtout l’extinction de la maladie, les abats prohibés comme le ris de veau ou la cervelle avaient tous à nouveau été autorisés à la consommation…sauf la fraise de veau !

 Pas toujours d’une rapidité exemplaire, la législation européenne vient enfin d’autoriser sa commercialisation. 

 La fraise de veau fait partie des morceaux dits du “cinquième quartier”, composé notamment des abats rouges (foie, rognons, coeur, langue..) et des abats blancs (ris, cervelle, tripes, tête, amourette…).

 La fraise n’est autre que l’intestin grêle du veau. Cet abat tire son nom de son aspect frisé.

 Il peut se consommer avec une sauce ou entrer  dans la composition de certains plats gastronomiques et traditionnels à l’instar de « l’andouillette lyonnaise » qui reprend du service, Bobosse en tête !