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Après une phase de stabilisation, Easy Jet repart à l’offensive à Lyon-Saint Exupéry : sept nouvelles routes aériennes programmés en 2016

La compagnie low cost va ouvrir en mars de nouvelles routes en Europe dont Copenhague et Budapest, tout en étoffant ses lignes existantes : la compagnie britannique s’attend à voir son trafic augmenter l’année prochaine de près de 25 %.

Easy Jet devrait conforter sa place de n°2 à Saint-Exupéry derrière le groupe Air France KLM et à tout le moins sa place de n°1 des transporteurs low cost.

 La compagnie britannique va en effet assurer, l’année prochaine, à partir du mois de mars, quarante des cent-vingt liaisons de l’aéroport rhônalpin, soit un bon tiers.

 Le résultat sera tangible sur le plan de l’emploi. Easy Jet va baser à Lyon deux Airbus A 319 supplémentaires, ce qui va porter sa flotte à St Ex à sept avions, lui permettant de passer devant Orly (six) pour le nombre d’avions basés sur un aéroport, mais derrière Roissy Charles de Gaulle (neuf).

 Sachant qu’un avion crée dans son sillage plus d’une trentaine d’emplois, ce sont soixante-deux nouveaux salariés qui seront basés à l’aéroport, portant les effectifs globaux d’Easy Jet à Lyon, à deux cent-cinquante.

 Six nouvelles liaisons en Europe

 Sur ces nouvelles destinations, six sur sept sont situées hors de l’Hexagone.

 La plus marquante est Copenhague, qui sera desservie à l’année, à raison de trois vols par semaine. Cette capitale européenne n’était plus reliée à Rhône-Alpes depuis longtemps. Voilà qui reconnecte la Scandinavie avec Saint Exupéry. A quand Stockholm ?

 Une autre capitale qui n’était plus desservie est, elle aussi, à nouveau reliée par les airs à Rhône-Alpes : Budapest, la capitale de la Hongrie, à l’année, et à raison de trois vols par semaine.

 S’y ajoutent Catane en Sicile (vol saisonnier, deux vols/semaine) ; puis Faro au Portugal (à l’année, trois vols/semaine), par ailleurs également opéré par Transavia ; Mahon, la petite capitale de Minorque aux Baléares (vol saisonnier, deux vols/semaine) ; et enfin, Mykonos, l’île grecque jet set des Cyclades (vol saisonnier, deux vols/semaine).

 Enfin la Rochelle bénéficiera de deux vols saisonniers par semaine. Une destination qui profite de l’attrait de l’Ile de Ré, mais aussi de l’Ile d’Oléron proches.

 2,4 millions de passagers escomptés l’année prochaine : + 25 %

 « Nous nous attendons à transporter au départ de Lyon-Saint Exupéry 2,4 millions de passagers en 2016 : ce qui nous permettrait l’année prochaine de faire croître notre trafic de 25 % », se félicite François Bacchetta, le directeur général d’Easy Jet pour la France.

 Toutes ces annonces ont été faites à Lyon devant un Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon, aux anges. Sauf accident, annonce-t-il, le trafic de l’aéroport rhônalpin devrait croître cette année de 3,5 %.

 Le trafic encalminé par la crise, repart donc. Vu le nombre de nouveaux vols annoncés, 2016 qui sera d’ailleurs l’année de la privatisation de l’aéroport, devrait s’avérer encore un meilleur millésime aérien.

 A noter que ce regain du trafic provient certes des particuliers et des touristes, mais aussi de la clientèle affaires pour qui prendre un avion low cost n’est plus depuis longtemps tabou.

 Un programme de fidélisation en 2016

 A telle enseigne que près du quart des passagers au départ ou à l’arrivée de Lyon sur Easy Jet, sont des passagers affaires.

 C’est la raison pour laquelle, afin de les fidéliser, Easy Jet a décidé d’être la première compagnie low cost à créer comme les compagnies traditionnelles un programme de fidélisation-« Flight Club »-qui sera lancé l’année prochaine pour le vingtaine anniversaire de sa création. Un signe d’embourgeoisement ?