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Bientôt, un seul et grand Cluster numérique de taille européenne en Auvergne-Rhône-Alpes

Le Cluster Edit Lyonnais avait fusionné avec Grilog, son homologue grenoblois pour donner naissance au Clust’R Numérique. Un pas de plus vient d’être franchi pour donner vie à un seul et unique Cluster régional avec un nouveau rapprochement annoncé avec le Stéphano-auvergnat Numélink, lui-même fruit d’une fusion. Le futur nouveau-né atteint une taille respectable

Laurent Wauquiez, président de la Région veut faire d’Auvergne-Rhône-Alpes, a-t-il annoncé, une Silicon Valley européenne.

 Mais pour ce faire, autant que les troupes soient en ordre de bataille.

 La région Auvergne-Rhône-Alpes était dotée de plusieurs Clusters numériques. Il n’y en aura bientôt plus qu’un seul.

Ainsi, le Clust’R Numérique et le cluster Numélink viennent de s’engager vers un rapprochement pour créer en Auvergne Rhône-Alpes l’un des premiers clusters numérique d’Europe.

 Un rapprochement auquel Juliette Jarry, vice-présidente déléguée au numérique a contribué, sachant que la Région est contributive aux budgets des Clusters, une de ses compétences.

 Voici donc, par étape, l’ensemble de la filière numérique régionale bientôt rassemblée sous une même ombrelle, le Clust’R Numérique étant lui-même le fruit de la fusion, l’année dernière du Cluster lyonnais Edit et de Grilog, son homologue grenoblois.

 Il est présidé par Jean-Michel Bérard, Pdg d’Esker une des sociétés phares de l’écosystème numérique de la région.

 Le Clust’R Numérique : 300 adhérents, 22 000 emplois

 Ce dernier préside une « grappe » rassemblant 300 adhérents, dont les principales ETI et PME de la région, représentant 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 22 000 emplois, avec des implantations non seulement à Lyon,où se situe son siège,  Grenoble et Annecy, mais aussi à St-Etienne et en Auvergne.

 Le rapprochement avec Numélink, fondé en 2002 et dont le siège est, lui, basé à Saint-Etienne va donc compléter le maillage régional.

 Fondateur de France IT, le réseau national des clusters numériques, Numélink lui aussi s’est fortement étendu ces derniers mois en fusionnant avec les clusters RhoneAlley (Vallée du Rhône) et Auvergne TIC, le Cluster cofinancé par la Région Auvergne.

 Numélink : 300 adhérents également

 Comme le Clut’R Numérique, il fédère lui aussi plus de 300 adhérents, avec des implantations à Saint-Etienne, Roanne, Valence et Clermont-Ferrand.

 Sous quelles formes, ce rapprochement va-t-il s’opérer ?

 Les deux Clusters vont d’abord, expliquent-ils, coordonner les initiatives à l’échelle de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes.

 Mais ils vont aussi « optimiser leurs moyens humains et budgétaires dans l’accompagnement des entreprises de la filière numérique, en s’appuyant sur les forces de chacun des deux clusters et notamment sur la complémentarité de leurs implantations géographiques. »

 Fusion

« La Région accompagnera activement ce travail de rapprochement, qu’elle inscrit pleinement dans la préparation de son Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation et dans la priorité forte qui sera donnée au numérique avec la volonté de faire d’Auvergne Rhône-Alpes la première région numérique européenne », précise de son côté Juliette Jarry.

 Ce rapprochement devrait prendre la forme d’une fusion des deux entités, si l’on en croit la présidente de Numélink, Catherine Boquet : « Nous pensons que la fusion avec le Clust’R Numérique et la mise en commun de nos atouts, apportera une visibilité internationale à notre filière et notre territoire ainsi qu’une efficience renforcée au grand cluster régional pour servir la performance de nos entreprises. »

 Pour Jean-Michel Bérard, le président du Clus’R Numérique, la complémentarité entre les deux Clusters est évidente : «  Le savoir-faire de Numélink en direction des PME et TPE viendra compléter harmonieusement le poids économique du Clust’R Numérique et renforcer son positionnement global. »

 Apparemment les deux conjoints semblent prêts à l’union qui apparaît parfaitement logique.

 Objectif des deux parties : rendre cette fusion opérationnelle à partir du 1er janvier 2017…