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Bon départ de la plateforme Axel’one : elle attire déjà six projets de recherche

Inaugurée à Saint-Fons, elle affiche déjà un taux de remplissage inespéré dès son ouverture : 60 %. Elle accueille six projets de recherche, deux émanant de deux grandes entreprises chimiques et quatre autres issus de PME.

Basée sur le territoire de la commune de Saint-Fons dans la vallée de la chimie, la plateforme Axel’One attire déjà six projets de recherche sur les matériaux innovants.

 Inaugurée jeudi 18 septembre à Saint-Fons, cette plateforme d’innovation collaborative Axel’One qui se déploie sur 5 000 m² affiche déjà un taux d’occupation de 60 % !

Elle accueille à ce jour soixante chercheurs et experts sur ses trois plateaux technologique déjà installés : matériaux composites, bio-matériaux et matériaux pour le Bâtiment durable. Le quatrième plateau consacré au recyclage des matériaux verra le jour au cours de l’année 2015.

Un succès inespéré, mais révélateur des attentes à la fois des chercheurs universitaires, mais aussi des experts et des industriels en quête d’innovations portant sur les matériaux de demain. La cible choisie était la bonne.

 Les projets en cours sont portés par deux importants chimistes, Bluestar Silicones, CNRS-Solvay et Solvay. Leurs projets portent respectivement sur les silicones acrylates et les matériaux composites destinés à alléger les véhicules.

 De plus, quatre PME, E-Xtream, Lactips, Mécanium et Skinjay vont également travailler au sein de cette plateforme collaborative.

 Leurs projets touchent au développement de plastiques à partir de la caséine du lait, autour de nouveaux matériaux pour la conception de capsules de douche, permettant la diffusion de soins et de parfums pour la peau et de logiciels pour les matériaux composites et les structures.

 Le dernier projet (Mecanium) est un centre d’essai en résistance des matériaux.

 La bâtiment qui a été inauguré comprend quatre plateaux technologiques. Il a représenté un investissement de près de 10 millions d’euros tandis que l’Etat subventionne son fonctionnement à hauteur de 2 millions d’euros.

 L’objectif de la SERL (Société d’Equipement du Rhône et de Lyon) qui gère cette structure est qu’à terme, la plateforme équilibre ses frais de fonctionnement grâce aux loyers perçus.