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Chômage : la région Rhône-Alpes coupée en deux en septembre

Si globalement, après un recul en août dû en grande partie à des radiations plus nombreuses que d’ordinaire, le chômage a repris en septembre sa course en avant (+ 0,4 %). Mais trois départements sur huit voient le chômage baisser ou se stabiliser.

L’embellie a malheureusement été de courte durée. Après une nette amélioration en juillet et en août, le marché de l’emploi en Rhône-Alpes a connu une rechute en septembre.

Le nombre des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A ( ans aucun travail, soit 316 000 personnes sans emploi) a augmenté de 0,4 %.

Fait notable pourtant, la situation se révèle plus contrastée que d’ordinaire. Ainsi, trois départements s’en sortent mieux que les autres : en l’occurrence l’Ardèche, la Haute-Savoie (- 0,7 % chacun) et l’Isère (stabilité).

Dans les cinq autres départements de la région, la tendance est à la hausse, parfois importante : Drôme (+ 1,3 %), Ain (+ 0,9 %), Rhône (+ 0,7 %) et Loire (+ 0,5 %), un peu moins en Savoie (+ 0,3 %).

L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi cumulant chômage et emploi (soit 161 318 personnes inscrites en catégories BC) affiche une hausse encore plus forte : + 1,9 %.

Au total, le nombre des chômeurs de catégories ABC s’établit fin septembre 2014, à 477 318 (soit + 0,9 % par rapport à août).

Ce regain du chômage touche les demandeurs d’emploi de longue durée inscrits en catégories ABC (187 106 ; 39,2 % du total des inscrits) dont le nombre est reparti à la hausse en septembre: + 0,4 %.

 Sur un an, le nombre d’inscrits en catégorie A a augmenté de 4,5 %. Pour l’ensemble des catégories ABC, l’évolution est plus rapide (+ 6,3 %).

Au regard des flux, les inscriptions à Pôle Emploi sont en net repli (- 3,3 %) alors que les sorties progressent légèrement : + 1,1 %.

La plupart des motifs d’inscriptions sont en baisse : les fins de contrats à durée déterminée (- 5,3 %), les fins de mission d’intérim (- 2,4 %), les licenciements économiques (- 5 %), les démissions (- 0,4 %), les premières entrées (- 12,3 %) et les autres cas (- 2,7 %). Seuls deux motifs sont en augmentation : les autres licenciements (+ 1,8 %) et les reprises d’activité : + 0,4 %.

La hausse des sorties de Pôle Emploi concerne les arrêts de recherche d’emploi (+ 4 %), les cessations d’inscription pour défaut d’actualisation (+ 5,3 %) et les radiations administratives (+ 4,7 %).

Par contre, les sorties pour reprise d’activité poursuivent leur baisse à un rythme modéré (- 0,9 %), tandis que les entrées en stage enregistrent un net recul (- 8,2 %) en dépit du plan « 100 000 », sans doute ralenti avec les congés des organismes de formation.