Toute l’actualité Lyon Entreprises

Chômage : stable dans l’Hexagone, hausse encore sensible en Rhône-Alpes

Ce ne sera pas encore pour cette fois-ci. Alors que le nombre de demandeurs d’emploi tend à nettement ralentir dans l’Hexagone au mois de mars (+ 0,2 %), il a crû de 0,8 % dans la région Rhône-Alpes qui comptabilise 308 238 chômeurs.

En matière de chômage, la région se distingue au mois de mars, mais pas dans le bon sens. Le nombre des demandeurs d’emplois rhônalpins inscrits en catégorie A (308 238 personnes sans emploi, en données corrigées des variations saisonnières) a progressé dans la région en mars : + 0,8 %, après une hausse déjà significative de 1 % en février.

 Et ce, alors que le mouvement a reflué dans l’Hexagone en France avec un chiffre de demandeurs d’emploi pratiquement stable (+ 0,2 %).

 Après s’être stabilisé en février, le nombre des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a progressé aussi (+ 0,3 %) : + 0,9 % pour les hommes mais – 0,5 % pour les femmes.

 Quelques départements ont vu néanmoins le chômage baisser : dans l’Ain et en l’Ardèche (respectivement – 0,1 % et – 0,3 %).

 Tous les autres départements de la région ont enregistré une hausse des demandeurs d’emploi de catégorie A : de 0,7 % dans le Drôme, 0,8 % dans la Loire, 0,9 % en Isère, 1 % dans le Rhône et en Haute-Savoie et 2 % en Savoie.

 En incluant les demandeurs d’emploi cumulant chômage et emploi, le nombre total des chômeurs de catégories ABC s’établissait fin mars 2014 à 458 986, soit encore une hausse : + 0,5 % par rapport à février.

 Sur un an, le rythme de progression a baissé, s’établissant à + 10,5 % (contre + 11,3 % à fin février). Les flux d’entrées et les flux de sorties, se sont intensifiés : respectivement + 2,8 % et + 0,5 %

 Y a-t-il tout de même des motifs de satisfaction face à ces mauvais chiffres ?

 Pas vraiment : la majorité des motifs d’inscription à Pôle Emploi sont en augmentation, surtout les premières entrées (+ 24,9 %) et, dans une moindre mesure, les reprises d’activité (+ 10,3 %) et les licenciements économiques (+ 8,3 %).

Trois motifs sont tout de même orientés à la baisse : les fins de contrat à durée déterminée (- 4,3 %), les autres licenciements (- 5,5 %) et les démissions (- 2,8 %).