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Chômage : un début d’année plutôt encourageant en Rhône-Alpes, mais la précarité augmente

Le nombre de demandeurs d’emploi reste stable en janvier. La région fait pour une fois moins bien que l’Hexagone où le chômage baisse de 0,5 %. Le chômage recule néanmoins dans la moitié des huit départements de Rhône-Alpes.

De quoi entretenir l’atmosphère plutôt optimiste qui prévaut en ce début d’année. Le chômage est resté étale le mois dernier.

 Fin janvier 2015, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A (sans aucun emploi, même très partiel) s’établit à 321 226 en région Rhône-Alpes. Ce nombre reste stable par rapport à la fin décembre 2014 (soit + 126). L’épaisseur du trait.

 Sur un an, il est en hausse de 5,7 %.

Petit bémol : pour une fois, la région fait moins bien que l’Hexagone où le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A diminue de 0,5 % par rapport à la fin décembre 2014 (+ 4,8 % sur un an).

 Sur un département sur deux dans la région, le chômage est en baisse : Ain (0 %), Ardèche (- 0,2 %), Drôme (- 0,1 %), Isère (+ 0,4 %), Loire (+ 0,2 %), Rhône (+ 0,2 %, avec, pour Lyon Métropole + 0,3 % et pour le Nouveau Rhône -0,4 %), Savoie (- 1,1 %), Haute-Savoie (- 0,1 %).

Illustration d’une augmentation de la précarité, en revanche, la situation est  moins positive pour les chômeurs de catégories B et C dont le nombre s’établit à 167 192, fin janvier 2015 (*).

Ce nombre augmente de 1 % (+ 1 646) au mois de janvier (+ 9,2 % sur un an).

En région Rhône-Alpes, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 488 417 fin janvier 2015. Ce nombre augmente de 0,4 % (soit + 1 771). Sur un an, il augmente de 6,9 %.

 En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,3 % par rapport à fin décembre 2014 (+ 6,2 % en un an).

 Globalement, la situation est meilleure que lors des derniers mois, mais reste que l’on n’assiste pas encore à un reflux du chômage. Quand celui-ci interviendra-t-il. Là se situe la vraie question.

Les statistiques d’entrées et de sorties à Pôle Emploi peuvent aider à saisir la situation actuelle sur le front de l’emploi.

 Au cours des trois derniers mois, les motifs d’inscription suivants sont en augmentation : les premières entrées (+ 2,8 %), les reprises d’activité (+ 5,1 %) et les autres cas (+ 1,4 %).

 Les autres motifs sont en diminution : les fins de contrats à durée déterminée (- 0,6 %), les fins de mission d’intérim (- 5,1 %), les licenciements économiques (- 4,2 %), les autres licenciements (- 1,2 %) et enfin les démissions (- 3,6 %).

(*) La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est tenue de faire des actes positifs de recherche d’emploi : certains sont sans emploi (catégorie A), d’autres exercent une activité réduite courte, d’au plus 78 heures au cours du mois (catégorie B), ou une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois (catégorie C).