ERAI, le retour…

Lyon-entreprises en a suffisamment parlé : ERAI (Entreprise Rhône-Alpes international) est morte, puisque cette structure a été mise en liquidation par le Tribunal de Grande Instance.

Et pourtant, une nouvelle structure vient de voir le jour. Et surprise, elle est intitulée « ERAI Monde ».

ERAI serait-elle de retour ?

On sait que les différentes agences d’ERAI, alors bras armé à l’international de la région Rhône-Alpes, disséminées à travers le monde, ont été liquidées ou ont été rachetées par leur directeurs ou bien par d’autres structures ou des sociétés privés œuvrant à l’international.

Le nouveau venu, « ERAI Monde » est en réalité la fédération d’un réseau de chefs d’entreprises indépendants développant leur plateforme sur 80 % de la planète régissant chacun une région du monde: l’Europe, l’Asie-Océanie, le Moyen Orient, l’Amérique Latine et l’Amérique du Nord.

 Parmi les promoteurs de cette nouvelle structure, Eddy Diot, repreneur d’ERAI Russie , Aymeric Pons, un « ex » repreneur d’ ERAI Vietnam et Romain Couetil, nouveau directeur d’ERAI à Moscou.

 Différence par rapport à l’ex-ERAI dépendant de la région : chaque bureau va conserver son indépendance économique et ne dépendra bien sûr pas des financements publics.

Sa structure sera aussi réduite, puisque « ERAI Monde » devrait compter, au total, moins d’une centaine de personnes dans le monde.

 Plus petit, mais aussi ambitieux, voire plus. Ses promoteurs expliquent qu’ « ERAI Monde n’est pas seulement orientée vers la seule région Rhône-Alpes, mais vise le territoire national. »

Comme son prédécesseur, ERAI Monde vise à«  accompagner les entreprises rhônalpines dans leur développement international à l’export. Elle est présente sur les cinq continents et possède un réseau d’entreprises dans plus de vingt pays et est financée de manière privé et non publique. »

Et ce, en ajoutant de nouvelles prestations telles que le « sourcing »: l’identification de matières premières, technologies ou savoir faire ; le « trading », en l’occurrence, le sourcing plus la mise en relation du client final ; et le « négoce », l’achat et vente des marchandises partout dans le monde

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