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Esker : la société n° 1 du bien vivre en entreprise déménage, ce  qui va lui permettre de mieux cocooner encore  ses salariés

C’est dans sa nature.   Jean-Michel Bérard, le créateur et Pdg de la société lyonnaise Esker est naturellement empathique et ouvert aux autres. Tous ceux qui le connaissent vous le diront.

Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle, lui et son staff s’emploient jour après jour à améliorer le bien-être de leurs salariés.

Son entreprise est située dans le secteur informatique. Située dans le secteur du B to B (Business to Business), elle accompagne les entreprises afin d’optimiser leurs cycles de gestion dans les domaines de la comptabilité clients, fournisseurs, achats…

La plateforme cloud d’Esker est ainsi développée sur la base de technologies d’intelligence artificielle et de robotisation. Elle doit donc de facto se situer dans le top de la technologie.

Elle emploie donc de nombreux millenials (âge moyen : 37 ans) bardés de diplômes recrutés avant même leur sortie de l’Ecole. Et pour cette génération, le bien-être au travail fait partie des priorités.

Cette stratégie de longue haleine a fini par porter ses fruits. Même si Esker n’a pas comme chez Boiron une cadre chargée du bonheur des salariés, une ou un  » chef hapiness officer  « , la société lyonnaise a bénéficié de la troisième place du classement « Happy At Work 2018 », dans la catégorie des entreprises de 200 à 499 salariés.

En 2017 elle avait déjà été gratifiée de la 29ème place pour la France d’un autre palmarès du même type et très recherché : « Great Place to Work ».

Cette capacité à développer le bien-être au travail va être renforcée. Il suffit de visiter les locaux dans lesquels les trois cents salariés viennent de déménager pour s’en convaincre.

De Villeurbanne à…Villeurbanne

Embauchant chaque année une quarantaine de nouveaux salariés trop à l’étroit, l’entreprise vient en effet de déménager de la place des Charpennes à Villeurbanne pour s’installer un plus loin, à Villeurbanne, toujours, mais cette fois avenue Stalingrad, face au parc de la Tête d’Or. Et ce, dans des locaux deux fois plus importants, soit 6 500 mètres carrés.

L’aménagement des nouveaux locaux a été élaboré en partenariat avec les salariés, suite à une concertation avec l’ensemble des différents départements d’Esker.

Ces nouveaux locaux ont été conçus dans l’esprit d’améliorer encore la vie au travail des salariés de l’entreprise. « Nous sommes persuadés que le bien-être de nos salariés est la clé de la pérennité de notre entreprise et même le moteur de sa croissance ! », aime à souligner le président du directoire d’Esker, Jean-Michel Bérard.

Ainsi, ces locaux ont été profondément repensés « pour favoriser la collaboration, l’agilité et le bien-être des salariés », dixit la DRH.

Comme partout, on y trouve des open space, mais aussi des bureaux assis-debout, des éclairages à intensité réglable par zone, mais ce qui frappe le plus, c’est le nombre d’espaces de détente conviviaux : une cafétéria dans chaque aile. Esker propose aussi des places de parking en libre service, des vestiaires équipées de douche (le parc de la Tête d’Or est tout près…) ; ainsi qu’une salle multi-activités.

Un comité « Fun@Work »

Piloté par la DRH d’Esker, le dispositif d’amélioration du bien-être au travail s’appuie notamment sur un comité dédié : « Fun@Work » qui organise des événements internes ludiques et « fréquents, permettant de mélanger les équipes pour assurer la cohésion des salariés ».

Outre l’inévitable babyfoot, l’entreprise propose de nombreuses activités sportives, mais aussi à l’interne, des équipements et des vestiaires.

Elle propose également bien évidemment « un intéressement au bénéfice, égalitaire ».

Résultat de ces efforts de cocooning : dans un secteur où le turn over des salariés est très important, Esker s’en tire plutôt bien avec 7 % dudit turn over.

Et alors que tous ses confrères se plaignent d’avoir actuellement un mal fou à trouver de nouvelles compétences dans un secteur informatique en pleine croissance, Jean-Michel Bérard assure à cet égard n’avoir pas trop de difficulté.

Un cours de Bourse en hausse de 1 300 %

L’entreprise qui a affiché l’année dernière un chiffre d’affaires de 76,1 millions d’euros dont 61 % à l’international, connaît chaque année une croissance à deux chiffres.

Son cours de Bourse est à l’aune de cette dynamique : l’action Esker connaît depuis le 1er janvier 2018 une croissance de 19 %, à 61 euros. En dix ans, son cours a bondi de 1 300 % !

Finalement le bien-être des salariés se marie assez bien avec les chiffres…