Gineys inaugure à Vienne en Isère, l’atelier de glaces artisanales « HDG »

HDG : « Histoire de Glaces ». Telle est le nom de la marque de glaces artisanales qui grimpe : le créneau est actuellement très porteur. Elle est signée de la société viennoise Gineys.

 Cette marque n’est pas récente puisqu’elle date de douze ans. Mais jusqu’à présent, elle était sous-traitée à des entreprises extérieures avec un cahier des charges très rigoureux.

 Un investissement de 3,75 millions d’euros

 Désormais, depuis quelques semaines, la société Gineys fabrique elle-même ses glaces de A à Z dans un nouvel atelier de 300 m2, doté des dernières technologies. Il est installé sur le site de la société installé sur la zone d’activité du Saluant à Reventin-Vaugris, dans la banlieue viennoise, entre l’autoroute A 7 et le petit aérodrome local.

Un investissement de 3,75 millions d’euros. Vu la bonne santé de l’entreprise, les deux frères Gineys, en l’occurrence Hervé, Pdg et Sylvain, directeur général, n’ont eu aucun mal à trouver des financements auprès d’un pool bancaire, la société étant par ailleurs accompagnée dans ce projet par la Banque Publique d’Investissement (Bpi).

Dirigé par Vincent Visseyrias, maître glacier, l’atelier a commencé à produire ses premières glaces et sorbets artisanaux, sans colorants ni conservateurs.

 Commercialement, la marque a déjà signé des accords de partenariats avec l’association des Toques Blanches à Lyon présidé par Christophe Marguin qui validera les nouvelles recettes de glaces.

 La marque a également paraphé des accords de partenariats avec l’association des « Maîtres cuisiniers de France » que préside le chef lyonnais Christian Têtedoie et les « Bouchons Lyonnais » dirigés par Joseph Viola (restaurants « Daniel et Denise »).

 Et a cet égard, les projets sont nombreux : <i>« Nous prévoyons par exemple de proposer vingt sortes de glaces au chocolat selon leurs origines et de développer une gamme très large de glaces et de sorbets »</i>, explique Sylvain Gineys.

 Un mini-laboratoire

 Et d’ajouter : « Nous avons également créé un mini-laboratoire qui permet par exemple à tel ou tel producteur de fruits de la vallée du Rhône, de produire a minima 50 litres de glaces ou de sorbets, ce qui est très peu, sous forme de micro-séries, pour ensuite les vendre lui-même sur son exploitation. »

 Pour le directeur général de la société, il s’agit de mettre en place tout un écosystème « pour travailler avec les arboriculteurs et les coopératives : nous voulons essentiellement nous approvisionner de façon locale. »

 Les débouchés sont larges : Les glaces HDG bénéficient déjà d’une base 3 000 clients, comme les grands restaurants ou points de vente en grande distribution.

 Le nouvel atelier devrait produire cette année 900 000 litres de glaces et de sorbets artisanaux.

La marge de progression est grande puisque ce même atelier possède un potentiel de… 3 millions de litres. 

Objectifs : la Scandinavie et le Japon

 L’export est en ligne de mire pour 2017 : parmi les pays visés, la Scandinavie, dont les habitants sont gros consommateurs de glace et même le Japon où un contrat de production sous licence est en passe d’être signé…

A l’origine de cette nouvelle aventure commerciale, la société Gineys, une belle PME familiale de deux cents salariés dont cent au siège : elle affiche 55 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce à un portefeuille cinq mille de clients répartis dans tout l’Hexagone et de près de deux mille références dans la distribution .

 Pour distribuer chaque année les 18 000 tonnes de produits frais, secs et surgelés par 150 camions, l’entreprise utilise quatre marques : Suneo, Gineys, Carigel et donc HDG, promise à un important développement.