Grâce à la grève SNCF, la Région Auvergne-Rhône-Alpes engrange des millions…
C’est un paradoxe, mais il est payant pour la région. Plus la grève SNCF engagée depuis avril s’allonge, plus la région engrange des millions : telle est la conséquence de la nouvelle convention signée en fin d’année dernière par Laurent Wauquiez avec la Dame du Fer.
Signée en novembre 2017, cette nouvelle convention TER liant la SNCF à la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a donné lieu à un bras de fer prévoit en effet un système de bonus-malus contraignant, afin d’inciter la SNCF à gagner en régularité et ponctualité.
En cas de retard ou d’annulation de trains, elle doit désormais payer des indemnités à la Région. Et des indemnités plutôt lourdes, comme l’indique notre confrère « La Montagne ».
La grève débutée en avril devrait donc se traduire par une indemnisation estimée « entre 20 et 50 millions d’euros », selon les services de la Région.
A comparer avec les 540 millions d’euros que la Région débourse pour les TER.
Le réseau TER d’Auvergne-Rhône-Alpes représente chaque jour 175 000 voyageurs, 1 500 tains et 600 cars quotidiens.