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Ils diminuent de moitié le résultat net de l’exercice d’OL Groupe : ces lourds frais financiers…

L’Olympique lyonnais n’est pas (encore) parvenu à retranscrire au niveau de ses résultats l’activité record enregistrée lors de son exercice achevé fin juin, en raison de l’alourdissement de ses frais financiers ; mais affiche cependant un bilan nettement plus solide, avec un chiffre d’affaires atteignant les 250 millions d’euros.

Ainsi, les frais financiers qui étaient de 10,3 millions d’euros lors du précédent exercice passent lors de celui qui vient de se terminer (2016/2017) à 23,2 millions.

Ce qui impacte d’autant le résultat net, part du Groupe qui était de 9,8 millions d’euros lors de l’exercice précédent et s’affiche cette fois à 4,7 millions d’euros ; une division par près de deux.

Les produits d’activités s’élèvent à 250 millions d’euros (+14,5%) et à 198,1 million d’euros hors trading (+23,8 %), globalement ligne avec les prévisions (respectivement 244,6 millions d’euros et 199,6 millions d’euros).

« Dans ce contexte, nous sommes confiants quant à la capacité du Groupe à délivrer des résultats solides et largement positifs », assure le Club.

Le prochain résultat devrait être de meilleure facture : le résultat financier de l’exercice 2017/208 bénéficiera d’une économie annuelle des frais financiers due à la nouvelle structuration de financement, une économie de l’ordre de 6 millions d’euros

On note une forte hausse des achats et charges externes (+42,5 % à 79,6 millions d’euros) qui s’explique par l’exploitation en année pleine du Parc OL, contre six mois sur l’exercice précédent.

Elle est due à une activité dynamique, à un trading joueurs particulièrement lucratif et à l’augmentation maîtrisée des charges de personnel, le premier poste de dépense du groupe avec près de 110 millions d’euros.

L’action OL cote actuellement en Bourse autour de 2,90 euros : elle peine toujours à décoller véritablement, malgré ce retour à meilleure fortune grâce au Parc OL.

Le titre recule de près de 1 % depuis le début de l’année ; mais gagne sur trois ans, près de 20 %. Une petite satisfaction pour ceux qui ont investi dans le foot business…