Toute l’actualité Lyon Entreprises

L’action de l’Oympique Lyonnais gagne près de 200 % sur un an

Dopé par la présence du Club dans le haut du tableau en championnat et la bonne avancée des travaux du Stade des Lumières, le cours d’OL Groupe continue gaillardement de progresser. Mais il n’est encore qu’au quart de son cours d’introduction…

Le titre OL a gagné en Bourse près de 200 % à 6,40 euros depuis un an (+155 % depuis le 1er janvier).

 Les résultats sportifs plutôt bons, voire inespérés, malgré le dernier faux pas à domicile contre Nice, contribuent à ce parcours.

 Si l’OL réussit à se maintenir ne serait-ce qu’à la deuxième place du championnat de Ligue 1, cela augurerait d’une participation à la très lucrative Ligue des champions, garantissant ainsi un apport financier se chiffrant en millions d’euros.

En outre, l’arrivée de l’équipe dans le Stade des lumières, prévue pour décembre, est imminente, ce qui devrait lui assurer des revenus supplémentaires : l’enceinte est conçue pour constituer une vraie cash machine.

L’Olympique Lyonnais sera en effet bientôt le premier club français à posséder son propre stade, financé à 100 % par des capitaux privés.

L’opération n’a toutefois pas été sans conséquence pour OL Groupe qui s’est endetté à hauteur de 250 millions d’euros. Conséquence : l’OL a dû réduire ses coûts et faire profil bas sur le marché des transferts, alors que ses principaux concurrents parisiens et monégasques se ont pu renforcer leurs équipes grâce aux transferts à coup de millions d’euros.

En misant sur des jeunes joueurs issus de son centre de formation, Jean-Michel Aulas a tenté , mais réussi, au-delà de toute espérance, un pari risqué.

C’est ce que salue aussi la hausse du cours : le jour où les Lacazette, meilleur buteur du championnat et autres Fekir, l’actuel coqueluche des supporters, seront mis sur le marché des transferts, là aussi, des millions, voire des dizaines de millions d’euros rentreront dans les caisses.

 Dans le même temps, les pertes financières du club se réduisent, grâce notamment à une gestion au cordeau de la masse salariale, même si les comptes sont toujours dans le rouge.

 Reste qu’on est encore loin du cours d’introduction, en 2007, situé en haut de la fourchette : 24 euros. Pour permettre à ceux qui avaient alors acheté des actions, de simplement retrouver leur mise, il reste encore les deux tiers du chemin à parcourir…