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 Le laboratoire d’analyses biologiques Biomnis dont le siège est basé dans le quartier biotech de Gerland à Lyon a signé avec les partenaires sociaux un plan de restructuration qui concerne 145 postes avec 72 suppressions d’emplois à la clef.

Le prix à payer pour les « profondes mutations : concentration accélérée des laboratoires de ville, réduction des remboursements et pression forte sur les prix depuis sept à huit ans », selon Charles Woler, le directeur général exécutif de Biomnis.

 Un total de 145 postes sur 735 salariés est concerné, sachant que Lyon est impacté à hauteur de 111 emplois.

 Ce plan se décompose en 72 suppressions d’emplois, 61 modifications de contrats et 12 changements de travail.

 Biomnis a réalisé 257 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. La société a dû supporter un temps le poids d’une dette  importante liée à son acquisition dans le cadre d’un LBO en 2008 opéré par le fonds Duke Street. Mais désormais, sous l’égide d’Axa Private Equity, le principal créancier, la situation bilancielle a été assainie et Bio Alfras, société de Jean-François Delepoulle, est montée au capital, devenant l’actionnaire majoritaire, en septembre 2013.

 En vertu de cette restructuration, le site historique de Lyon se concentrera sur la biologie spécialisée, à forte valeur ajoutée (virologie, biologie fœtale, génétique humaine…), pour laquelle Biomnis revendique une place de leader avec 55 % du marché, tandis que celui d’Ivry dans le Val de Marne, sera chargé des analyses à grands volumes dont le rendu des résultats doit être rapide.

 Le coût du plan de sauvegarde de l’emploi avoisinerait les 15 millions d’euros, de sources syndicales, auxquels s’ajouteraient 5 millions dévolus aux investissements.