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La privatisation de Lyon-Saint Exupéry semble faire recette

D’après Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, il y a beaucoup de candidats à la privatisation de l’aéroport rhônalpin dont le processus est accéléré. En outre, bonne nouvelle pour les actionnaires qui n’en voulaient pas : ADP (Aéroports de Paris) ne sera pas candidat.

 La privatisation de l’aéroport de Lyon- Saint Exupéry devrait intervenir « début 2016″ et il y a déjà « beaucoup de manifestations d’intérêt », a indiqué la semaine dernière le ministre de l’Économie Emmanuel Macron lors d’un déplacement chez Iveco, à Annonay en Ardèche.

 « Nous sommes en train de finaliser le cahier des charges, il sera soumis à concertation ensuite à l’ensemble de nos co-actionnaires ».

 Voici le calendrier de la privatisation, tel qu’il l’a présenté : finalisation du cahier des charges à l’automne ; puis, lancement de la procédure pour un premier tour de table d’ici la fin de l’année. Les réponses devraient intervenir début 2016.

 L’Etat désargenté a besoin d’argent, il veut faire vite.

 « Il y a beaucoup de manifestations d’intérêt sur les sociétés de gestion aéroportuaire parce que ce sont des actifs de qualité bien connus, bien régulés« , a également insisté le ministre.

 ADP ne sera pas candidat

 Autre nouvelle qui fera plaisir aux actionnaires de l’aéroport, le CCI de Lyon et les collectivités, qui de toute façon ne voulait pas de sa candidature : le Pdg d’ADP (Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, a indiqué qu’il ne sera pas candidat au rachat des parts de l’État dans l’aéroport de Lyon.

 Rappelons l’État entend céder la totalité des 60 % qu’il détient dans la société gestionnaire de l’aéroport de Lyon. La CCI possède 25% du capital et les collectivités locales 15% (région, département et métropole à parts égales).