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 Pour les entreprises comme pour les collectivités, la problématique est toujours la même : avoir recours à l’emprunt est devenu plus difficile auprès des banques depuis la chute de Dexia et celles qui le peuvent se réfugient sur le marché obligataire pour se financer. 

C’est le cas de Rhône-Alpes, très bien notée (AA+) et qui présente une taille critique suffisante avec ses 6,2 millions d’habitants, soit la population du Danemark, pour donner confiance aux investisseurs.

 Ainsi, le dernier emprunt obligataire de 150 millions d’euros, lancé il y a quelques mois par la collectivité régionale, a été couvert très rapidement par des investisseurs français pour les deux tiers et européens pour le tiers restant, s’est félicité Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes.

 Il s’est engagé à rembourser les investisseurs à un taux d’intérêt moyen de 3 % sur quinze ans, contre 4 % sur douze ans, conclus en 2012.

 « Il n’y a pas d’investisseurs qataris ou autres » a précisé Jean-Jack Queyranne. Le président de région voulait ainsi souligner la transparence des fonds qui viennent financer en partie le budget de la collectivité cette année, à des conditions plus favorables que sur le marché bancaire.