Le Radisson ouvre à nouveau ses portes après 2 ans ½ de travaux : 40 millions d’euros plus tard…

Installé au sommet du « Crayon », du 32ème au 39ème étage, le Radisson a rouvert ses portes après trente-trois mois de travaux et la somme conséquente de… 40 millions d’investissement.

Une réhabilitation qui a quasiment coûté le prix d’un hôtel tout neuf !

La raison : le désamiantage, très long, très technique qui a représenté une partie non négligeable de ce montant.

Lorsque l’on pénètre dans le hall, au 32ème étage de la tour, on reconnaît la verrière impressionnante et le découpage caractéristique et unique des étages faisant écho au côté Renaissance du Vieux Lyon.

Le ciel et la lumière

Pour le reste, tout est nouveau : on est accueilli par une immense installation scénographique lumineuse de 18 mètres de hauteurs constitué de LEDs.

On l’aura compris, le thème choisi naturellement par les décorateurs est la lumière et les étoiles. Rien d’étonnant donc si le restaurant et le bar lounge ont été rebaptisés le « Celest ». On nage en plein ciel.

Même tonalité dans les 245 chambres où les équipages des compagnies aériennes avaient l’habitude de faire escale : le fil conducteur reste là aussi le ciel et la lumière.

Les têtes de lit viennent illuminer l’espace affichant simplement comme motifs les nuages que l’on retrouve en lançant son regard vers l’extérieur. Aucun doute, le Radisson Blu est l’hôtel qui offre la plus belle vue sur Lyon et notamment sur la colline de Fourvière.

Tout est zen, dépouillé, dans des tons neutres : loin du Radisson ancienne manière qui conservait les stigmates plutôt surchargées des années 80.

Désormais l’hôtel le plus haut de Lyon comprend 182 chambres standard, 56 Business, 7 chambres supérieures et 7 enfin accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Toutes les  245 chambres offrent une large vue sur Lyon

On y trouve bien évidemment tous les services d’un quatre étoiles : service de chambre 24/24, service de conciergerie 24/24, une navette gratuite depuis et vers la gare.

Dirigé par le jeune chef Bruno Vitrac qui a commencé à déployer aussi ses gammes, l’espace lounge restauration, le Celest restaurant et bar propose un total de 154 couverts.

Thierry Pecorella, le directeur, venu tout droit du Radisson Toulouse doit gérer 90 équivalents temps plein, les effectifs de l’hôtel et du restaurant.

Objectif : 12 millions d’euros

Son challenge tient dans les chiffres : l’hôtel réalisait une moyenne de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires avant travaux ; l’objectif est de parvenir à 12 millions d’euros dès le premier exercice.

Il faut donc faire revenir les clients de l’extérieur, mais aussi du côté de la restauration et du bar, les Lyonnais.

Pour ce faire, Thierry Pecorella table aussi sur les entreprises : le Radisson se veut aussi un espace de séminaires : il compte aussi 11 salles de réunion, refaites elles-aussi bien sûr à neuf

S’étendant sur 500 m² pour une capacité d’accueil, ces salons modulables sont capables d’accueillir un total de 350 personnes.

Le premier poste du directeur, Thierry Pecorella lorsqu’il est entré en 2005 dans le groupe Radisson était celui de directeur des opérations du grand établissement 4 étoiles du groupe à Nice. Son action avait amené une hausse des revenus de l’établissement de 17 % en deux ans, puis une augmentation du résultat brut d’exploitation de 10 % entre 2008 et 2010.

 Lors de ces actions dans ses postes suivants dans le même groupe, il avait su à chaque fois provoquer quelques étincelles similaires. Ce n’est donc pas un hasard s’il a été choisi pour relancer l’établissement lyonnais.

 Il ne lui reste qu’à faire de même à la tête du Radisson…