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Le nombre d’investissements étrangers a plus augmenté en Auvergne-Rhône-Alpes que dans l’Hexagone

L’effet Macron « business friendly », sans doute, allié à la bonne conjoncture internationale… Le nombre d’investissements étrangers a effectué un bond de 16 % à l’échelon national, l’année dernière ; mais de 29 % en Auvergne-Rhône-Alpes, soit 4 373 emplois. Le meilleur score jamais réalisé.

Business France vient de publier son rapport annuel qui répertorie et analyse la nature, l’origine et la répartition des investissements étrangers dans l’Hexagone.

 Avec près de 1 300 investissements décidés en France l’année dernière, le nombre de projets venus de l’étranger a  effectué un bond conséquent : + 16 %.

En Auvergne-Rhône-Alpes, ce bond a été encore plus important, Business France ayant comptabilisé en 2017, 154 entreprises internationales qui ont décide leur implantation dans la région.

Ce qui permettra de maintenir ou de créer 4 373 emplois.

En 2016, on enregistrait 119 projets pour 3 635 emplois. En un an, le nombre de projets a ainsi augmenté de 29 % et le nombre d’emplois de 20 % dans la Région.

Auvergne-Rhône-Alpes confirme donc sa place de 2ème région d’accueil des projets

d’investissements étrangers en France, un des indicateurs permettant de mesurer l’attractivité d’un territoire.

L’année dernière, près des deux tiers des projets d’investissement provenaient du secteur manufacturier (64%, contre 36% pour le secteur des services). Rien d’étonnant par ailleurs pour la première région industrielle de France.

 Les branches des machines/équipements mécaniques, des constructeurs automobiles/équipementiers et la chimie/plasturgie occupe le trio de tête des filières industrielles qui ont généré le plus de projets.

Autre bonne nouvelle, l’origine des projets se diversifie.

Dix nouveaux pays sont ainsi représentés par les entreprises qui investissent en Auvergne-Rhône-Alpes, parmi lesquels le Brésil, la Russie ou les Emirats Arabes Unis.

Le trio de tête des pays investisseurs reste occupé par les Etats-Unis, le leader, suivi par l’Allemagne et ensuite par l’Italie.

Quelques exemples :

Le Portugais Renova choisit Saint-Yorre

Après avoir choisi Saint-Yorre (03) en 2015 pour sa première implantation d’une unité de

fabrication hors du Portugal, la société Renova a de nouveau investi en 2017 en lançant une seconde ligne de production qui permettra de doubler ses capacités. Un investissement de 6 millions d’euros qui créera à terme 20 nouveaux emplois.

Renova, groupe portugais fabricant de papiers liés à l’hygiène (papiers-toilettes, serviettes, essuie-tout, mouchoirs…) s’est développé en innovant fortement sur ces marchés traditionnels.

 Le site de Saint-Yorre est devenu le siège France de Renova et accueille un magasin d’usine.

Le Norvégien UMS a préféré l’Ain pour sa proximité avec Saint-Exupéry

 UMS, groupe norvégien déjà présent en Europe du Nord, Amérique du Nord et du Sud ainsi qu’en Asie, est un des leaders mondiaux dans les Systèmes d’Alerte à la Population.

 Le groupe a choisi l’Ain et plus particulièrement le Parc industriel de l’Ain pour la création de sa filiale française.

 Cette implantation lui permet en outre d’accéder directement au marché suisse, français et belge.

« Nous avions besoin d’être au sein d’un environnement favorable à notre développement et véhiculant un sérieux et une structure cohérente pour nos futurs clients dès les premiers contacts. La Plaine de l’Ain est un atout stratégique et géographique qui répond parfaitement aux besoins de proximité vers les zones à fort potentiel de croissance pour notre société. De plus, la proximité immédiate de l’aéroport international de Lyon Saint-Exupéry est un atout supplémentaire important dans le cadre nos déplacements », explique la direction de l’entreprise.

Le Californien Kenzen analyse la sueur à Grenoble…

Kenzen développe et commercialise un patch intelligent qui permet d’analyser la sueur.

 En 2017, cette société américaine a finalisé la création de l’entité Kenzen France à Grenoble dans le but de se rapprocher du CEA-Leti pour le développement de leur capteur électrochimique et développer les applications de leur patch.

La création de 10 emplois est prévue d’ici à trois ans.