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Le nouvel Institut franco-chinois de Lyon : un lieu d’échanges et de promotion pour les acteurs économiques français et chinois

Présidé par Thierry de la Tour d’Artaise, le Pdg de Seb dont la société est très implantée en Chine, le nouvel Institut franco-chinois de Lyon vient d’être inauguré. Il recèle un triple rôle : culturel, afin de multiplier sur ce plan les échanges lyonno-chinois, mais il servira aussi de lieu d’accueil des étudiants chinois, avec en toile de fond, un rôle économique.

Le nouvel Institut franco-chinois vient d’être inauguré.

 On trouve en son sein de nombreux partenaires institutionnels et privés, qu’il s’agisse d’entreprises fortement implantées en Chine, telles que le groupe Seb, Mérieux et Novacap, ou de firmes à capitaux chinois présentes à Lyon et en Rhône-Alpes, telles que Bluestars Silicon, Huawei et Bank of China.

 Un de ses rôles est de participer à la valorisation du tissu économique lyonnais en Chine et à l’accueil des investissements chinois en Rhône-Alpes, en mettant les différents acteurs en réseau et en apportant un appui politique au niveau local et international.

 Preuve de ce rôle économique : l’association est présidée par Thierry de La Tour d’Artaise, Président du Groupe Seb. Il est dirigée par Candice du Chayla.

 La création de cet Institut sonne comme une évidence : aujourd’hui, la Chine constitue 8 % des investissements directs étrangers en Rhône-Alpes et se place en 6ème position des pays étrangers investisseurs.

 Vingt entreprises à capitaux chinois à Lyon

 Une vingtaine d’entreprises à capitaux chinois sont implantées à Lyon, parmi lesquelles Bluestar Silicones, NFM Technologies, Midea, Yingli Green Energy, Huawei, Haier, Bank of China.

 Le Nouvel Institut Franco-Chinois a pour ambition d’être une plateforme d’échanges pluridisciplinaires et une référence internationale des relations franco-chinoises.

 Il participe ainsi activement au tissage et à l’enrichissement des relations entre Lyon et la Chine, tant aux plans économique et universitaire que culturel et touristique.

 Le Nouvel Institut Franco-Chinois a également vocation à devenir un lieu de référence pour les étudiants chinois à Lyon, en leur offrant un espace d’accueil et de vie : ils sont 3 500 à Lyon.

 Une réhabilitation complète

 Le bâtiment du Nouvel Institut Franco-Chinois, situé dans l’enceinte du Fort Saint-Irénée (Lyon 5ème) vient de faire l’objet d’une réhabilitation complète.

 Le design d’intérieur, conçu en collaboration avec la décoratrice Caroline Odinet, s’inspire de la Maison des Arts de Pékin, avec des coloris, des matières et des meubles importés spécialement, évoquant directement la Chine contemporaine.

 La salle d’exposition a été entièrement réaménagée et de nouveaux espaces à l’étage permettent désormais d’accueillir les étudiants et les entreprises.

 La muséographie de l’exposition permanente consacrée à l’histoire de l’Institut Franco-Chinois a été retravaillée en profondeur. Le parcours est à présent jalonné d’écrans tactiles et de projections de vidéos d’archives, lui donnant ainsi une dimension interactive.

 Le public peut accéder à une bibliothèque permettant de consulter de nombreux facsimilés d’archives chinoises.

 Un partenariat avec la Maison des Arts de Pékin

 Un partenariat culturel a été tissé entre l’Institut lyonnais et Yishu 8, Maison des Arts à Pékin.

 Située dans les bâtiments de l’ancienne Université franco-chinoise de Pékin, il est l’équivalent en Chine de l’Institut Franco-Chinois de Lyon, Yishu 8, a signé en 2015 une convention de partenariat avec le Nouvel Institut Franco-Chinois, afin d’organiser des échanges artistiques entre les deux structures.

 Ainsi, une fois par an, le Nouvel Institut Franco-Chinois accueille en résidence un artiste chinois lauréat du Prix Yishu 8.

 Li Ying est la première artiste accueillie dans ce cadre : on peut actuellement admirer ses œuvres.