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Une cinquantaine de salariés sont licenciés au siège, tandis que sur les vingt-sept bureaux à l’étranger, seuls…sept sont sauvés. La Région va débloquer près d’un million d’euros pour réglerr les dettes d’un certain nombre de bureaux, avant leur fermeture pour que leurs salariés ne subissent pas les foudres des législations locales.

Clap de fin définitif pour Erai, la structure créée par Alain Mérieux qui constituait depuis des lustres, le bras armé de la Région à l’international.

Les dégâts sont cuisants. Mardi 30 juin, le tribunal de grande instance de Lyon a annoncé la liquidation de l’association, en présence, notamment de Daniel Gouffé et des représentants du personnel, effondrés.

La liquidation entraîne de facto lle licenciement d’ une cinquantaine de salariés attachés au siège lyonnais d’Erai, dans le quartier Confluence.

Le TGI a réussi à sauver ce qui pouvait encore l’être, c’est-à-dire les bureaux censés être économiquement viables.

Les antennes de Chine (Shanghai), du Maroc et des Emirats arabes unis (Dubai) ont pu ainsi être repris par la société lyonnaise Salveo.

Elles s’ajoutent à cette déjà sauvées début juin: les antennes d’Allemagne, du Vietnam, de Russie et de Turquie, soit seulement sept antennes sauvées sur les vingt-sept que Daniel Gouffé, le président d’Erai avait disséminé à travers la planète.

Les antennes qui sont déjà de facto fermées doivent l’être dans des conditions économiques acceptables selon les critères juridiques locaux. C’est la raison pour laquelle le Conseil régional a décidé de débloquer 0,9 million d’euros pour éponger une partie des frais et arriérés existant sur un certain nombre de ces filiales, avant leur fermeture définitive.

Reste un énorme point d’interrogation qui plane sur cette liquidation : que vont devenir les 350 entreprises rhônalpines clientes des antennes dans le monde.

« Quid des contrats en cours, des acomptes, des projets lancés, des démarches entreprises, des collaborateurs sur place ? », s’interroge notre confrère de la « Lettre internationale » (Classe Export) ?

Outre le drame vécu par les salariés au chômage, cette disparition d’Erai est donc en passe de provoquer d’importants dégâts collatéraux.