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Les « Bus Macron » créent 25 emplois : les « Cars Faure » signent un accord de partenariat avec « Ouibus »

Trois opérateurs vont travailler pour la filiale de transports par autocars de la SNCF dans la nouvelle région Rhône-Alpes-Auvergne. Un second opérateur sera choisi par Ouibus en Rhône-Alpes ; mais un seul en Auvergne.

Basés à Valencin, près de Vienne, dans le Nord-Isère, les Cars Faure vont directement bénéficier de la libéralisation du transport par bus de ville à ville en France, enfin autorisés par la loi Macron depuis cet été.

 A la clef : 25 emplois seront créés (50 emplois mobilisés au total), tandis que l’entreprise va acquérir 22 bus tout neufs.

 Raymond Faure, Pdg des « Cars Faure » a signé cet accord lundi 28 septembre avec Roland de Barbentane, le directeur France de « Ouibus », en présence d’élus, de représentants de l’Etat et de ses salariés, une signature médiatisée illustrant la révolution que cette libéralisation est en train d’engendrer dans le domaine des transports en France.

 Mille deux cents salariés pour 95 millions d’euros de chiffre d’affaires

 « Les Cars Faure » qui comptent 1 200 salariés pour un chiffre d’affaires de 95 millions d’euros devient partenaire de « Ouibus », la filiale de transport par bus de la SNCF.

 Pour Roland de Barbentane, le directeur France de « Ouibus », « il s’agit là d’un accord équilibré : « Ouibus » sera rémunéré sur les kilomètres parcourus et ne prend pas de risques excessifs dans le cadre de ce partenariat. »

 Ce sont les « Cars Faure » qui vont assurer pour une bonne part les nouvelles liaisons que lance « Ouibus » au départ de Lyon à partir du 5 octobre dont un Lyon-Paris au prix de…19 euros. Et ce, à raison de treize fréquences par jour !

 Au programme également pour « Ouibus » qui a installé une base opérationnelle de cinquante personnes à Lyon, près de la gare de Perrache : un Lyon-Marseille (9 euros), un Lyon-Nice (19 euros) ; mais aussi un  Lyon-Grenoble (5 euros).

Roland de Barbentane, ne cache pas que d’autres lignes suivront sont en projet, dont un « Lyon-Clermont », une ligne transversale, il est vrai, fort mal desservie par la SNCF.

 Ce dernier précise également qu’un second opérateur sera choisi en Rhône-Alpes ; ainsi qu’un dernier en Auvergne.

 Un programme de développement ambitieux

 Le programme de développement de « Ouibus » est très ambitieux. Mais la concurrence va être rude car des transporteurs anglais (Megabus), ainsi qu’Eurolines et iDbus se sont également mis sur les rangs. Entre autres…

 A terme, la libéralisation du transport routier pourrait susciter près de dix mille emplois en France. D’après Emmanuel Macron, 700 ont été créés depuis le mois d’août.