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Selon l’enquête menée par l’Expansion, l’Entreprise et Coface Services, l’agglomération lyonnaise apparaît comme la ville de province la plus favorable au développement des affaires ou selon l’expression anglo-saxonne en vogue, « business friendly », devant Bordeaux, Marseille et Lille. L’agglomération lyonnaise est première pour les infrastructures, seconde pour l’éducation et l’écosystème.

 Un podium dont l’équipe municipale actuelle devrait se gargariser à moins de six mois des élections municipales. Lyon arrive en effet en tête du classement 2013 établi par L’Expansion, L’Entreprise et Coface Services des 120 agglomérations françaises de plus de 70 000 habitants où il fait bon entreprendre. Et ce, devant Bordeaux, Marseille et Lille.

 Parmi les critères pris en compte : l’offre en matière de bureaux. Au premier semestre 2013, le volume de mètres carrés de bureaux commercialisés a bondi de 66  %, à 152 000 mètres carrés, par rapport à l’année dernière, avec trois opérations majeures réalisées par Sanofi, par la SNCF et par Alstom.

A telle enseigne que la pénurie guette : un seul immeuble neuf sera livré intra-muros en 2014.

Même embellie pour le nombre de créations d’entreprises. Avec quelque 14 810 entreprises créées en 2012, le Grand Lyon se détache des autres agglomérations françaises, hors Paris, mais demeure derrière Lille Métropole en rythme de progression depuis 2000.

De nouvelles pépinières d’entreprises ont enfin éclos : Rives numériques à Vaise, une autre dans le cadre du pôle régional de l’image et des loisirs numériques, Pixel, doublée d’un espace de co-working.

 La méthodologie de cette enquête : seize critères ont été pris en compte dans trois domaines : les infrastructures (temps de trajet pour Paris en train, nombre de mouvements aériens commerciaux en 2012, présence ou non d’un port maritime ou fluvial, nombre d’autoroutes principales desservant l’agglomération) ; l’éducation (nombre d’étudiants pour 1 000 habitants, de formations proposées et de grandes écoles membres de la Confédération des grandes écoles) ; et enfin, l’écosystème (nombre d’entreprises pour 1 000 habitants et taux de création d’entreprises, incubateurs soutenus par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, nombre de technopôles, de pôles de compétitivité, de pépinières d’entreprises, de grappes d’entreprises, de clusters et de zones franches urbaine).

L’Expansion, numéro d’octobre.