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Lyon va toucher 790 000 euros de taxe de séjour de la part d’Airbnb

Illustration de la vitalité de la plateforme de location Airbnb à Lyon et dans la Métropole lyonnaise : 790 000 euros, soit 22 % de plus qu’en 2017 et presque… trois fois plus qu’en 2016 !

 Ainsi, la collecte de la taxe de séjour s’élève cette année à 24 millions d’euros sur l’Hexagone, contre 13,5 millions l’an dernier.

 Dans la région lyonnaise, Lyon va donc percevoir 790 000 euros de taxe de séjour.

 La capitale des Gaules se situe ainsi en quatrième position, après Paris (7,5 millions d’euros), Nice (1,1 million) et Marseille (1 million).

 Que vont toucher les autres principales communes de la Métropole ?

 Villeurbanne recevra 44 000 euros, Caluire-et-Cuire 9 200 euros.

 Bron, Oullins, Saint-Priest, Tassin, Vaulx-en-Velin, Sainte-Foy-lès-Lyon et Vénissieux recevront également leur part, qui oscille entre 3 500 et 4 700 euros.

 Pour rappel, le taux de la taxe de séjour à Lyon s’élève à 3 % du coût de la nuitée par personne. Ce montant ne peut toutefois excéder 2,53 euros.

A ce jour, près de 10 000 logements seraient proposés sur le site Airbnb sur la Toile. Certains immeubles sont même devenus à presque 100 % des lieux de villégiatures pour touristes, ce qui diminue d’autant les possibilités de location pour les salariés désireux d’habiter la Métropole.

C’est la raison pour laquelle un nouveau dispositif, régulant le marché des meublés de tourisme à Lyon « tout en préservant l’esprit d’origine de l’économie collaborative », avait été adopté au travers de deux délibérations spécifiques lors des Conseils de la Métropole et de la Ville de Lyon des 15 et 18 décembre 2017.

 Cette nouvelle réglementation modifie les conditions de changement d’usage en intégrant, comme la Loi Alur le permet, des dispositions spécifiques aux meublés de tourisme.

 L’instruction des demandes et le contrôle de celle-ci sont pris en charge par la Ville de Lyon.

 Ce dispositif consiste à remettre sur le marché de l’habitat un bien ayant un autre usage (par exemple un bureau ou un commerce) de taille équivalente et se situant dans la même zone (arrondissement concerné par la compensation et au sein du périmètre de l’hypercentre).