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Naming avec Groupama, dette : Jean-Michel Aulas consolide son jeu financier

Le club présidé par Jean-Michel Aulas est entré en « négociation exclusive avec  Groupama Auvergne-Rhône-Alpes ».

Cela signifie que d’ici le 20 juillet date butoir de ces négociations, l’assureur mutualiste pourrait bien truster l’ensemble des namings du Club de Foot, puisque cette caisse régionale du groupe mutualiste est déjà partenaire de l’OL pour le naming de son centre de formation (Groupama OL Academy) et de son centre d’entraînement (Groupama OL Training Center). Le prochain « Parc OL Groupama »  ?

Ce naming désormais bien parti pour aboutir devrait faire rentrer de l’argent frais dans les caisses, après l’arrivée au capital de l’actionnaire chinois IDG, désormais détenteur de 20 % du capital du Club.

La stratégie du président de l’OL est donc, après le très gros investissement du Parc Olympique, de muscler les finances du club.

Le club vient ainsi de finaliser le refinancement de la quasi-totalité de ses lourdes dettes bancaires et obligataires ; et ce, en disposant d’un nouveau financement de 260 millions d’euros.

Composé d’un contrat de crédit bancaires de 209 millions d’euros et d’une émission obligataire de 51 millions d’euros, à échéance de sept ans, ce refinancement devrait permettre à OL Groupe de réduire ses frais financiers de l’ordre de 7 millions d’euros par an, dès l’exercice 2017-2018 qui a débuté le 1er juillet.

Les bonnes affaires continuent auxquelles il faut rajouter le montant record du transfert de Corentin Tolisso de 35 millions d’euros. En attendant celui de Lacazette, pour un montant encore plus élevé ? De quoi engranger du cash pour s’offrir de nouveaux joueurs de poids lors du mercato.

Lorsque Jean-Michel Aulas quittera la présidence du Club, il devrait laisser un OL en bon état. A 68 ans, le boss de l’OL pense à sa succession. Dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, il qualifie ainsi « de bonne hypothèse » l’éventuelle désignation, un jour, de Thomas Riboud-Seydoux, administrateur représentant Pathé, « si celui-ci le souhaite à ce moment là ».

« C’est une des hypothèses envisagées » confirme Jean-Michel Aulas.

Des nouvelles qui font-lentement-grimper le cours de l’action du seul club français coté en Bourse : gagnant 11 % depuis un an, le cours a récemment dépassé les 3 euros, même si on est encore loin des 24 euros de l’introduction en Bourse…