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Objectif : 50 millions d’euros : Navya, le spécialiste lyonnais de la navette autonome roule résolument vers la Bourse

Il s’agit sans nul doute d’une des pépites les plus prometteuses de l’industrie lyonnaise. Conçues et fabriquées à Lyon (mais aussi à Detroit aux Etats-Unis), les navettes autonomes de la société Navya créée et dirigée par Christophe Sapet s’apprêtent à passer un nouveau cap important.

La société a besoin de renforcer ses équipes commerciales et marketing. Il lui faut aussi, pour soutenir sa forte croissance, augmenter sa capacité de production, sans oublier d’investir dans des marchés connexes ; voire même encore, de suivre des opportunités de croissance externe.

Pour ce faire, la société lyonnaise a décidé de lever près de 50 millions d’euros a minima,via une augmentation de capital, en proposant la création de 5 555555 actions nouvelles. Et ce, à un prix de l’offre au public s’étageant dans une fourchette de 9 à 12 euros.

Ce montant pourrait être porté à 66,12 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et de l’option de surallocation.

L’accueil a été bon : la société a déjà reçu des engagements de souscription à hauteur de 8,58 millions d’euros de la part de ses actionnaires historiques : le fonds de Bruno Bonnell, FPCI Robolution Capital 1 (nouvel investissement de 2 millions d’euros), celui de Charles Beigbeder, Gravitation (0,58 million), ainsi que la filiale de transports urbains de la SNCF, Keolis (3 millions), et l’équipementier automobile Valeo (3 millions).

On comprend l’intérêt suscité par cette introduction en Bourse : l’électrification et l’autonomisation des véhicules s’annonçant comme la prochaine révolution de l’industrie automobile, les marchés sur lesquels Navya évolue sont extrêmement dynamiques.

 En 2025, 34 000 navettes autonomes, soit un marché mondial valorisé 4,6 milliards d’euros et pas moins de 2 millions de robots-taxis devraient être vendus.

 De surcroît, Christophe Sapet annonce la commercialisation du premier robot-taxi siglé Navya pour le courant de l’année prochaine.

 L’an passé, le chiffre d’affaires s’est affiché à 10,3 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2016.

Depuis sa création, Navya a vendu à fin mars 2018 un total de 67 de ses navettes dans seize pays à des clients comme Total ou les Aéroports de Paris, par exemple. Le rythme de fabrication devrait s’accélérer de manière importante.

 Cette croissance à vivre allure devrait perdurer grâce à cet important apport boursier. Période de souscription : du 12 au 18 juillet et détermination du prix de l’action, le 19 juillet.