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Ouverture de « Confluence », une Ecole d’architecture privée, à la rentrée 2015

Elle est depuis le rentrée 2014 installée dans des locaux provisoires. En compagnie de quatre architectes de renom, Odile Decq à l’origine du siège social du Groupe lyonnais d’événementiel GL Events inaugurera à la rentrée 2015, une école d’architecture dans le quartier Confluence à Lyon. Un bail commercial de douze ans a été signé avec le promoteur « 6ème sens ». L’Ecole occupera sur 2 200 m2, une ancienne Halle réhabilitée.

Sans bruit et accueillant une soixantaine d’étudiants, une école d’architecture privée s’est installée depuis la rentrée 2014 dans des locaux provisoires, cours Bayard, au sein du quartier Confluence à Lyon.

 Cette phase de transitions sera bientôt terminée. L’Ecole va bientôt avoir ses locaux en propre.

 Elle aura pignon sur rue dès la rentrée 2015, date à laquelle cette Ecole s’installera au sein d’une ancienne Halle du Marché d’intérêt National, l’ancien Marché Perrache de 2 200 m² environ, réhabilité.

 La livraison de cet ensemble est prévue pour l’été 2015.

 « Adossé à cet immeuble, il est prévu ultérieurement la construction d’un immeuble à usage mixte (enseignement, bureaux et 110 chambres d’étudiant) de 4 000 m² environ » précise le groupe immobilier « 6ème sens » qui a signé avec Odile Decq un bail commercial d’une durée de douze ans.

 C’est en effet cette architecte de renom, à l’origine de la construction du siège de la société d’événementiel lyonnaise GL Events dans ce même quartier Confuence qui est à l’origine de cette Ecole privée qui veut casser les cadres rigides de ce type d’établissement.

 Le nom complet de cette école illustre sa -grande- ambition : « Confluence Institute for Innovation and Creative Strategie in Architecture ». Pas de crainte, néanmoins, en réalité son logo ne reprend que cet intitulé : « Confluence ».

 Une Ecole 100 % privée, transdisciplinaire

 Un intitulé qui parle de lui-même et résume l’état d’esprit pour le moins trans-disciplinaire qui veut y régner.

 Après avoir dirigé l’Ecole spéciale d’architecture (ESA) de Paris pendant cinq ans, Odile Decq en est partie à l’été 2012 avec, déjà, le désir de créer sa propre structure.

 Pourquoi s’est-elle installée à Lyon et plus particulièrement à la Confluence ? «Parce que Paris est déjà bien pourvue en écoles d’architecture. Parce que le maire de Lyon y est favorable, que la Confluence est au cœur de la ville, et que nous y sommes proches de la Suisse et de l’Italie. Mais aussi parce que Lyon est riche d’écoles supérieures et d’industries remarquables» (*), avait expliqué l’architecte l’année dernière, lorsqu’elle a présenté son concept lors d’une conférence de presse.

Il s’agit d’une Ecole 100 % privée, tant pour sa création que pour son fonctionnement, ses cours sont dispensés en français et en anglais.

 Le choix des étudiants, des profils aussi divers que possible, est effectué sur dossier, portfolio de réalisations «dans quelque domaine que ce soit», vidéo de présentation, entretien en tête-à-tête, etc.

 « On veut des étudiants qui aient la rage »

 C’est la  créativité , l’appétit pour l’engagement  et la « niaque » qui sont recherchés chez les élèves. «On veut des étudiants qui aient la rage, même s’ils n’ont pas le bac !» (*) avait affirmé Odile Decq lors de cette même conférence de presse.

 Pour lancer cette école, Odile Decq s’est associée à quatre architectes de renom qui tous sont ou ont été enseignants : Philippe Barrière, Matteo Cainer, Sony Devabhaktuni et Jean-Christophe Quinton.

 A ce groupe s’ajoutent d’autres intervenants pouvant être issus de disciplines différentes, des artistes ou des sociologues, par exemple.

 Constitué en Société anonyme simplifiée (SAS), l’Ecole a été financée pour l’essentiel par Odile Decq elle-même.

 Comme pour l’école informatique créée à Paris, par Xavier Niel, la pédagogie, fondée sur «des cours en cloud et à la carte», ainsi que sur des enseignements en ligne (les fameux Moocs), « Confluence » se veut extrêmement libre, adaptée au profil de l’étudiant.

 Le contenu veut «ouvrir sur le monde» et «apprendre à penser plus large», d’où des stages en immersion dans le domaine du design ou de l’industrie.

 «L’architecture ne doit pas être réduite à un enseignement professionnel et spécialisé. C’est un regard et une capacité d’agir. Elle a besoin aujourd’hui d’une ambition plus humaniste», assure Odile Decq.

 Au total, on l’aura compris, une Ecole d’architecture pas tout-à-fait comme les autres…